• Touaregs / dimanche 29 août par Anthony Lesme, Eric Vernay

    La résistance par la musique. Bakchich a rencontré Eyadou et Fadimata, membres des groupes Tinariwen et Tartit. Deux Touaregs qui ont décidé de faire passer leurs messages à travers des mélodies alliant tradition et modernité.

    Le « blues du désert », vous connaissez ? Eux non plus, ou du moins, pas sous cette étiquette occidentalisée. Et pourtant, Eyadou et Fadimata font partie des deux groupes phares de ce courant musical né en Afrique du Nord, qui a séduit le monde entier : Tinariwen, composé d’hommes pratiquant la guitare électrique, et Tartit, formé d’une majorité de femmes. Les deux formations partageaient l’affiche d’un cycle « Résistances » à la Cité de la musique. « Je ne sais pas ce que c’est le blues, nous on fait de la musique touarègue », explique Fadimata, la charismatique leader de Tartit. Assis à côté d’elle, engoncé dans son boubou pourpre, le jeune bassiste de Tinariwen, Eyadou, écoute attentivement son aînée. « Tartit représente la partie traditionnelle, Tinariwen la partie moderne. Quand nous sommes ensemble, toute la musique touarègue est réunie. » Hypnotique comme le déhanché d’un chameau dans le désert, leur son est celui des nomades, de la douleur et de l’exil.

    Lire la suite...

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Culture

    dimanche 22 août 2010 - 17h46

    L'ASFAN, encore en course dans les poules de la Coupe de la Confédération Orange vient de remporter le Championnat du Niger quelques semaines après avoir remporté la Coupe nationale.

     
    Le rideau vient de tomber sur le Championnat national de 1ère division du Niger. L’ultime journée du carré d’as, sorte de play-off qui regroupe les quatre meilleurs au terme de la saison régulière, s’est disputée samedi. Le tenant du titre Sahel SC de Niamey et l’ASFAN de Tillaberi étaient au coude à coude en tête du classement avec quatre points chacun avant cette dernière étape. Au coup de sifflet final, l’association sportive des forces armées nigériennes en s’imposant 5 buts à 1 devant l’équipe de Dankassawa de Maradi s’est adjugé le titre de champion.
    L’ASFAN, encore en course dans la Coupe de la Confédération Orange, boucle ainsi en beauté sur le plan national, une saison sportive qui l’a vu remporter quelques semaines plus tôt le trophée de la Coupe du Niger.

    Paul Nana (Rédaction Football365/FootSud)
    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Paris 17/08/2010 - 

    A tout juste trente ans, le touareg nigérien Omar Moctar fait ses débuts sous son nom sur le circuit international avec son premier album Agamgam 2004. Une carte de visite aussi convaincante que prometteuse pour ce guitariste chanteur, connu de ses compatriotes sous le nom de Bambino.

     

    Guitares en bandoulière et visages enturbannés par leur chèche, les musiciens touaregs se sont fait une nouvelle place depuis une décennie sur la scène des musiques du monde, suivant les traces des Maliens de Tinariwen. Aujourd’hui, pour la génération suivante à laquelle appartient Omar "Bambino" Moctar, il faut trouver les moyens de se démarquer des glorieux aînés afin d’avoir une chance de se faire entendre au-delà des dunes de sable.

    Lucide, ce jeune Nigérien d’Agadez a entamé sur le sujet une réflexion artistique et s’est engagé dans une direction qui, son talent aidant, devrait très vraisemblablement lui permettre de rejoindre sous peu le wagon de tête des guitaristes du désert.

    Une démarche d’ouverture, quitte à s’éloigner du jeu habituel et des sonorités de l’anzad, ce luth monocorde traditionnel. "Il suffit de faire des recherches sur les accords pour enrichir la musique, tout en gardant la même structure que le style d’origine. Les accords, c’est un moyen universel permettant à ceux d’autres cultures de pouvoir s’intégrer à notre musique, pour que les gens comprennent plus facilement et qu’on puisse jouer avec tout le monde", explique-t-il dans une longue interview reproduite dans le livret – lequel apporte une vraie valeur ajoutée à l’album.

    Enregistrés en plein Ténéré sur deux journées, alors que Bambino se trouvait là en qualité de guide et d’aide cuisinier pour une équipe espagnole venue tourner un documentaire, les dix morceaux acoustiques possèdent ce qui fait défaut à la plupart des disques de musique touarègue : au-delà des notes, c’est une beauté instantanée et immatérielle qui a été capturée et parfaitement restituée dans le son.

    Composé par son compatriote Abdallah ag Oumbadougou, qui avait notamment pris part au projet Desert Rebel avec Tryo et Amazigh Kateb, Hé Ténéré plante d’abord le décor : nous voici sur un campement dans un oued, avec un chameau qui blatère en arrière-fond, une nuit étoilée, un feu et des mains qui se mettre tout naturellement à battre en rythme. Puis Imuhar dévoile un des points forts de Bambino : l’art de la mélodie, accessible, structurée et structurante. Le voyage, apaisant, se poursuit encore une quarantaine de minutes, avec la sensation de ne pas être étranger à ce qui se déroule. L’environnement en devient presque familier. Ici, dépaysement et proximité vont de paire.

    Azamane

    Omar Moctar aka Bambino Agamgam 2004 (Reaktion/Believe) 2010

    Bertrand  Lavaine

    Culture

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • En dehors de son rôle dans notre alimentation quotidienne, le sucre joue aussi un rôle socio culturel dans nos sociétés. En ce mois béni de Ramadan, il est de coutume que le garçon emmène des cartons de sucre en guise de cadeau aux parents de la fille qu'il fréquente  afin de faire comprendre à leurs parents respectifs qu'il s'agit d'une relation sérieuse.

    Cette pratique, très largement répandue dans nos sociétés, mérite qu'on s'y attarde un peu pour savoir son fondement, sa signification et sa valeur. Mais sur ce point les esprits divergent. De l'opinion de certains, cette pratique date de seulement quelques décennies, autant dire qu'elle ne trouve pas son fondement dans les racines profondes de  nos cultures ancestrales.  En effet disent-ils, c'est récemment  que cette pratique  a pris de l'ampleur pour s'imposer à nous comme un comportement socioculturel.

    Lire la suite...

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Atri N'Assouf

    Atri N'Assouf signifie "étoile du désert". Inspiré de la musique traditionnelle tamasheq, des sonorités amazigh et plus largement de la musique d'Afrique de l'Ouest, ce groupe est composé de quatre musiciens, issus d'univers et de continents différents.

    Source : http://www.myspace.com/atrinassouf

    Le blog d'Atri N'Assouf

    Lire la suite...

    Partager via Gmail

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique