-
Par Tedhil le 1 Septembre 2010 à 08:00Touaregs / dimanche 29 août par Anthony Lesme, Eric Vernay
La résistance par la musique. Bakchich a rencontré Eyadou et Fadimata, membres des groupes Tinariwen et Tartit. Deux Touaregs qui ont décidé de faire passer leurs messages à travers des mélodies alliant tradition et modernité.
Le « blues du désert », vous connaissez ? Eux non plus, ou du moins, pas sous cette étiquette occidentalisée. Et pourtant, Eyadou et Fadimata font partie des deux groupes phares de ce courant musical né en Afrique du Nord, qui a séduit le monde entier : Tinariwen, composé d’hommes pratiquant la guitare électrique, et Tartit, formé d’une majorité de femmes. Les deux formations partageaient l’affiche d’un cycle « Résistances » à la Cité de la musique. « Je ne sais pas ce que c’est le blues, nous on fait de la musique touarègue », explique Fadimata, la charismatique leader de Tartit. Assis à côté d’elle, engoncé dans son boubou pourpre, le jeune bassiste de Tinariwen, Eyadou, écoute attentivement son aînée. « Tartit représente la partie traditionnelle, Tinariwen la partie moderne. Quand nous sommes ensemble, toute la musique touarègue est réunie. » Hypnotique comme le déhanché d’un chameau dans le désert, leur son est celui des nomades, de la douleur et de l’exil.
votre commentaire -
Par Tedhil le 23 Août 2010 à 16:22dimanche 22 août 2010 - 17h46
L'ASFAN, encore en course dans les poules de la Coupe de la Confédération Orange vient de remporter le Championnat du Niger quelques semaines après avoir remporté la Coupe nationale.
L’ASFAN, encore en course dans la Coupe de la Confédération Orange, boucle ainsi en beauté sur le plan national, une saison sportive qui l’a vu remporter quelques semaines plus tôt le trophée de la Coupe du Niger.Paul Nana (Rédaction Football365/FootSud)
votre commentaire -
Par Tedhil le 20 Août 2010 à 18:53
Paris 17/08/2010 -
A tout juste trente ans, le touareg nigérien Omar Moctar fait ses débuts sous son nom sur le circuit international avec son premier album Agamgam 2004. Une carte de visite aussi convaincante que prometteuse pour ce guitariste chanteur, connu de ses compatriotes sous le nom de Bambino.
Lucide, ce jeune Nigérien d’Agadez a entamé sur le sujet une réflexion artistique et s’est engagé dans une direction qui, son talent aidant, devrait très vraisemblablement lui permettre de rejoindre sous peu le wagon de tête des guitaristes du désert.
Une démarche d’ouverture, quitte à s’éloigner du jeu habituel et des sonorités de l’anzad, ce luth monocorde traditionnel. "Il suffit de faire des recherches sur les accords pour enrichir la musique, tout en gardant la même structure que le style d’origine. Les accords, c’est un moyen universel permettant à ceux d’autres cultures de pouvoir s’intégrer à notre musique, pour que les gens comprennent plus facilement et qu’on puisse jouer avec tout le monde", explique-t-il dans une longue interview reproduite dans le livret – lequel apporte une vraie valeur ajoutée à l’album.
Enregistrés en plein Ténéré sur deux journées, alors que Bambino se trouvait là en qualité de guide et d’aide cuisinier pour une équipe espagnole venue tourner un documentaire, les dix morceaux acoustiques possèdent ce qui fait défaut à la plupart des disques de musique touarègue : au-delà des notes, c’est une beauté instantanée et immatérielle qui a été capturée et parfaitement restituée dans le son.
Composé par son compatriote Abdallah ag Oumbadougou, qui avait notamment pris part au projet Desert Rebel avec Tryo et Amazigh Kateb, Hé Ténéré plante d’abord le décor : nous voici sur un campement dans un oued, avec un chameau qui blatère en arrière-fond, une nuit étoilée, un feu et des mains qui se mettre tout naturellement à battre en rythme. Puis Imuhar dévoile un des points forts de Bambino : l’art de la mélodie, accessible, structurée et structurante. Le voyage, apaisant, se poursuit encore une quarantaine de minutes, avec la sensation de ne pas être étranger à ce qui se déroule. L’environnement en devient presque familier. Ici, dépaysement et proximité vont de paire.Azamane
Omar Moctar aka Bambino Agamgam 2004 (Reaktion/Believe) 2010
Bertrand Lavaine
votre commentaire -
Par Tedhil le 15 Août 2010 à 20:41Vendredi, 13 Août 2010 07:22
En dehors de son rôle dans notre alimentation quotidienne, le sucre joue aussi un rôle socio culturel dans nos sociétés. En ce mois béni de Ramadan, il est de coutume que le garçon emmène des cartons de sucre en guise de cadeau aux parents de la fille qu'il fréquente afin de faire comprendre à leurs parents respectifs qu'il s'agit d'une relation sérieuse.
Cette pratique, très largement répandue dans nos sociétés, mérite qu'on s'y attarde un peu pour savoir son fondement, sa signification et sa valeur. Mais sur ce point les esprits divergent. De l'opinion de certains, cette pratique date de seulement quelques décennies, autant dire qu'elle ne trouve pas son fondement dans les racines profondes de nos cultures ancestrales. En effet disent-ils, c'est récemment que cette pratique a pris de l'ampleur pour s'imposer à nous comme un comportement socioculturel.
votre commentaire -
Par Tedhil le 8 Août 2010 à 12:40
Atri N'Assouf
Atri N'Assouf signifie "étoile du désert". Inspiré de la musique traditionnelle tamasheq, des sonorités amazigh et plus largement de la musique d'Afrique de l'Ouest, ce groupe est composé de quatre musiciens, issus d'univers et de continents différents.
Source : http://www.myspace.com/atrinassouf
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique