• Culture
    Depuis 1969, notre pays dispose d’une société de fabrication de pagnes. Sonitextile à ses débuts, Enitex depuis la reprise par les nouveaux actionnaires en 1997, cette entreprise de textile ne voit pas les Nigériennes et les Nigériens se ruer vers les pagnes qu’elles fabriquent. Et pourtant, une entreprise nigérienne de textile met sur le marché des produits de qualité souvent meilleurs que les  pagnes importés.

    L’entreprise nigérienne de textile confectionne quatre (4) gammes de produits textiles de meilleure qualité dont notamment le Fancy, la Guinée (tissu noir avec lequel les touareg font leur turban), le fil (avec lequel on fait le tissage traditionnel) et la teinture (les tissus avec lesquels on fabrique les uniformes et autres). Chaque année, l’usine produit près de 10 millions de mètres de pagnes. Selon le directeur commercial de l’Enitex, Elh Kanta Yahaya, les opérateurs économiques et autres commerçants nigériens étaient très actifs dans la commercialisation des produits Enitex, au début de la création de l’entreprise. « Mais il se trouve qu’aujourd’hui par la force des choses, nous n’avons pas de clients proprement en dehors des institutions, des ONG, des syndicats et des associations. Nous n’avons plus de contact avec les commerçants nigériens», a précisé Elh Kanta Yahaya.

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  • Culture
    Dans notre édition de la semaine dernière, nous avons effleuré le sujet en parlant des dépenses ostentatoires, lors des cérémonies dans la Communauté urbaine de Niamey et même dans les autres grandes villes de notre pays. Pire, la tentation a déjà atteint les campagnes du pays où les uniformes de mariage, l’argent de ceci et de cela font grincer les dents aux familles des jeunes mariés.

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  • Abrité annuellement par le sud de l’Ardèche, le Aestival Afrikabidon revient cette année du 14 juillet au 15 août pour une méga-rencontre 100% africaine, comme son nom le suggère si bien d’ailleurs. Organisé par une association éponyme, ce festival compte aujourd’hui plus de 22 000 adeptes et pour cause, sa programmation excellente. Destiné aux amateurs des cultures du continent noir, cet événement comprend une série de conférences qui se proposent de présenter et d’expliciter l’Afrique, et cela chaque mardi, mercredi et jeudi soir.

    Parmi les thématiques inscrites au programme « le bilan des 50 ans des indépendances africaines » que donnera Ahmed Baba Miske et Cheikh Omar Cissoko, « la malfaisance des ressources et de la mondialisation » par Pierre Péan, « islam, développements historiques, amalgames et dérives » par Ag Hamatou Aroudeiny et Boubeye Maïga, « les sagesses de l’islam » par Philippe Yacine et « le durable et les solutions alternatives qui existent pour une économie autonome de l’Afrique » par Pierre Rabhi.

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  • Au Niger, la radio est partout, avec tout le monde. Dans les rues, sur les nattes, dans les sacs. Amie de tous les jours, elle distrait, éduque, informe et revendique. Aujourd’hui, par la voix des ondes libres, les Nigériens prennent goût à la démocratie et s’emparent du micro : c’est la révolution FM.

    Dans ce pays, la pluralité des opinions prend naissance au début des années 1990 avec l’avènement de la démocratie.

    Depuis, de nombreuses radios privées ont vu le jour et défient le monopole des médias étatiques. Dans un pays où le taux d’analphabétisme touche plus de 80% de la population, la radio demeure le moyen de communication le plus populaire et le plus apprécié.

    Peu sophistiquée, résistante et nomade, la radio est omniprésente et accessible à tous. Par la voix des ondes, les transistors permettent d’aller à la rencontre de l’autre et du monde. Une multitude d’émissions sont diffusées : informations, débats politiques, conseils conjugaux, leçons de beauté, recettes de cuisine, campagnes de sensibilisation et de santé, pubs, petites annonces de mariage ou de baptême, musiques traditionnelles et rap engagé.


    Documentaire • Réalisation : Luc Peter et Stéphanie Barbey • Production : Internezzo Films / Nord Ouest Documentaires • Durée : 54’

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  • Au Niger, le pillage du patrimoine archéologique a lieu dans l’indifférence générale. Tout près du Petit marché de Niamey, le touriste ou le collectionneur d’art ancien trouve en vente libre des objets provenant du pillage de tombes antiques ou de sites archéologiques de l’Aïr et de la vallée moyenne du fleuve. Si rien n’est fait pour stopper l’hémorragie, une partie essentielle du patrimoine historique de notre pays risque de disparaître à jamais.

    « Combien pour cette poterie ancienne ? »

    Le vendeur regarde le touriste étranger, dubitatif, comme s’il évaluait l’épaisseur de son portefeuille. « 300 000 F CFA », répond-il d’un air rusé, les yeux caressant la magnifique tête en terre cuite datant de quelques centaines d’années. « C’est une belle pièce, que des paysans du département de Téra ont trouvé dans leur champ et m’ont apporté récemment, explique l’antiquaire, montrant le plancher de sa boutique où des dizaines et des dizaines d’objets archéologiques – certains âgés de 10 000 ans – attendent le client.

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