• Michel Zalio, passionné par le monde touareg nous emmène dans le désert du Ténéré, à la découverte de ces nomades très méconnus du monde occidental vivant dans un repère temporelle très différent du notre. Dans ans un campement Touareg, deux hommes de l’Aïr (Niger) Alhousseini et Sado, quittent leur campement pour rejoindre une grande fête traditionnelle nomade entre Aïr et Ténéré. Sur leur chemin, ils rencontrent successivement une caravane de sel, un puits, les animaux du désert et établissent un bivouac dans un campement. On découvre alors l’histoire d’un vieux chef Touareg qui raconte son passé. Puis ils reprennent leur chemin et arrivent au grand Tindé, le fête traditionnelle touarègue : En ces lieux que vous allez découvrir dans ce film, règne une atmosphère festive : les femmes chantent, les hommes paradent et organisent la grande course de chameaux. Après de trois jours de festivité, une dernière danse et chacun repart dans son campement. Un film sur les touaregs dans un décor désertique, qui vous emporte dans une odyssée à travers l’espace, le temps et les rencontres insolites ....

    Cinéma le Taurus, rue de la Méditerranée, lundi 6 décembre à 18h, entrée 6,50/5€

    Source : Midi Libre

    samedi 4 décembre 2010

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  • Les femmes du Niger ont remarqué que, peu à peu, leurs mets traditionnels avaient tendance à se perdre. Dans les villes, la cuisine s’occidentalise et les plus jeunes connaissent à peine la vraie cuisine nigérienne. Pourtant, au-delà de la saveur des mets nigériens, consommer la cuisine du terroir est une façon très concrète de lutter pour la souveraineté alimentaire. Les plats locaux se préparent avec les produits locaux. Utiliser ces ingrédients fait vivre les producteurs et développe l’économie locale.

    Le Collège des femmes de la Plate Forme Paysanne du Niger a sélectionné 19 recettes en provenance du Niger. Ces recettes ont été rassemblées dans un petit recueil de recettes « Mets traditionnels du Niger ».

    "Mets traditionnels du Niger" sera, nous le souhaitons, bientôt disponible pour achat en ligne sur le site web de la plate forme paysanne du Niger :  www.pfpniger.org.

     

    Voilà pour vous la recette de Rogo Harou (en Zarma) ou Ragoût  de Manioc :

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  • Echanges sur les préparatifs du forum africain du film documentaire

    En prélude à la 5ème édition du forum africain du film documentaire qui aura lieu à Niamey du 1er au 18 décembre 2010, M. Inoussa Ousseini, ambassadeur délégué permanent de la République du Niger auprès de l'UNESCO, a animé, hier matin au CCFN, une conférence  de presse dont le thème est : ‘'cinéma et mémoire de la marche vers l'indépendance jusqu'à la mondialisation''.

    En prenant la parole à cette occasion, M. Inoussa Ousseini a indiqué que cette initiative s'inscrit dans la dynamique de la célébration des cinquantenaires des indépendances africaines. La  particularité de cette 5ème édition est d'être avant tout un lieu d'échanges entre cinéma et sciences humaines et de susciter le débat, l'échange, la transmission. En un mot, être un espace de libertés, de création et de créativité, a-t-il ajouté.

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  • PREMIER ALBUM d'AMANAR !!!

    par Sedryk Reaktion, lundi 22 novembre 2010

    Au moment où de nombreux musiciens touaregs tournent leurs regards vers l'occident, la formation d'Ahmed Ag Kaedi se focalise en premier lieu sur son public de Kidal, dans le nord du Mali.Depuis que Tinariwen, Terakaft et Tamikrest ont entamé des carrières internationales, Amanar s'est imposé comme le groupe le plus populaire de la ville, celui que l'on appelle pour animer soirées-guitare et mariages.

    Les textes d'Ahmed évoquent l'importance de l'alphabétisation pour la communauté touarègue et appellent aussi à la construction d'un grand Mali uni, discours qui prend le contre-pied des habituels messages révolutionnaires des ishumar. "Si nous continuons à écouter ces vieilles chansons qui appellent à prendre les armes, nous ne pourrons pas devenir des Maliens", dit-il.

    Ahmed a rassemblé autour de lui de jeunes musiciens kidalois qu'il accueille et forme dans sa maison ouverte à tous. Dans Amanar, il n'hésite pas à moderniser le son de la guitare touarègue en introduisant batterie, piano électrique et même une pointe de rap sur le titre "Alghafiat". De manière générale, Amanar essaie de s'éloigner de la musique de Tinariwen avec l'idée que la meilleure façon de respecter le groupe fondateur est de ne pas le copier.

    Le label français Reaktion, spécialisé dans les musiques du Sahara, rend aujourd’hui disponible en téléchargement ces enregistrements réalisés par le groupe en 2008 et 2009.

    Il s’agit d’une oeuvre 100% saharienne, celle d’un groupe touareg enregistré dans sa propre ville par un ingénieur du son touareg ! Aucune trace d’un réalisateur artistique occidental à l’horizon, et c’est tant mieux pour l’authenticité ! Voici le vrai son de Kidal à la fin des années 2000 !

    L’album est complété par un livret numérique (pdf) de 30 pages, français-anglais, contenant les traductions des chansons et un texte de l’ethno-musicologue américain Christopher Kirkley, déjà renommé pour son site sahelsounds.com.

    PREMIER ALBUM en téléchargement uniquement

    Sortie : 22 novembre 2010
    Distribution digitale : Believe

    Enregistré à Kidal (Mali) nn 2008 & 2009
    Production éxécutive : Christopher Kirkley & Sedryk

    Ecoutez l'album intégralement sur le site de Reaktion :
    http://www.re-aktion.com/albums_amanar.html

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  • LEMONDE pour Le Monde.fr du 16.11.10

    En sonrhay, une des langues parlées au Niger, "Al'lèèssi" signifie "le destin". C'est à celui de Zalika Souley, une femme d'âge mûr que l'on découvre dans la rue, ses courses sur la tête, qu'est consacré ce film.

    Dans les années 1960, Zalika Souley était une gloire nationale : la première actrice de cinéma nigérienne. Emblématique de la situation catastrophique dans laquelle se trouve aujourd'hui le cinéma africain, le film, qui arrive aujourd'hui sur les écrans français, a été tourné en 1998. Il a été montré la première fois, en vidéo, au Fespaco de Ouagadougou en 2003 pour atterrir à Cannes, trois ans plus tard dans une version kinescopée, en sélection officielle.

    Rahmatou Keïta, la réalisatrice, a donc filmé Zalika Souley dans la cour de sa petite maison en 1998, deux ans avant qu'elle ne soit contrainte d'émigrer, pour devenir femme de ménage dans un autre pays.

     

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