• Photo: Concern Worldwide
    Agaycha Awikguini, veuve de Tahoua, dans le sud-ouest du Niger, reçoit son premier versement en cash d’urgence, versée par l’ONG Concern
    DAKAR, 18 juin 2010 (IRIN) - Des contraintes logistiques et financières pourraient provoquer des pénuries d’aide alimentaire à compter de juillet, et gêner ainsi la distribution de vivres à une partie des 7,1 millions d’habitants du Niger exposés à l’insécurité alimentaire, selon les organisations non gouvernementales (ONG) et le Programme alimentaire mondial (PAM). Davantage de distributions sous forme d’espèces pourraient permettre de remédier à ce problème.

    « Il y a des manques – nous n’avons pas tous les vivres que nous souhaiterions avoir, et avec les ressources que nous avons reçues, nous nous débattons pour assurer qu’il y aura des vivres à distribuer pendant la période de soudure, une phase critique », a déclaré à IRIN Gianluca Ferrera, chef du PAM au Niger. Le PAM a reçu 40 000 tonnes de vivres, sur les 113 000 tonnes requises pour 2010, et s’attend à en obtenir environ 20 000 tonnes en juillet et août.

    Lire la suite...

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • par Mark John et George Fominyen

    DAKAR, 18 juin (Reuters) - Les organisations humanitaires ont tiré la sonnette d'alarme il y a déjà plusieurs mois, mais il ne resterait plus désormais que quelques semaines pour éviter une crise alimentaire majeure au Sahel.

    Même si l'aide nécessaire parvenait maintenant dans cette ceinture de pays riverains du Sahara, les problèmes logistiques sont tels que des centaines de milliers d'enfants seront de toute façon exposés à une famine fatale, notament au Niger et au Tchad.

    "Le problème est que l'on est déjà trop en retard. Si on obtient les fonds aujourd'hui, on ne pourra acheminer les vivres sur place avant deux ou trois mois", souligne Malik Allaouna, directeur des urgences de l'ONG Save the Children pour l'Afrique occidentale et centrale.

    C'est le début de la "maigre saison", la bataille annuelle pour survivre après l'épuisement des stocks alimentaires et avant la nouvelle récolte. Depuis des millénaires, tel est le lot de la plupart des humains. Mais aujourd'hui c'est surtout celui de millions d'Africains.

    L'absence de pluie l'an dernier dans la bande du Sahel, qui court de la Mauritanie à l'ouest, au Soudan à l'est, pourrait se solder par un catastrophe humanitaire aussi grave qu'en 2005. Les images télévisées des enfants faméliques avaient alors ému le monde, mais trop tard.

    Si aucun bilan définitif n'a jamais été avancé, l'Unicef a estimé que, au plus fort de la crise de 2005, plus de trois millions et demi de personnes ont été exposés à la famine ou à la malnutrition, au Niger seulement.

    EXODE VERS LES VILLES

    Depuis octobre 2009, tout indiquait l'imminence d'une nouvelle crise alimentaire et l'inadéquation de la réponse des organisations humanitaires, malgré l'expérience désastreuse de 2005.

    Les pénuries de denrées de base sur les marchés locaux ont entraîné une flambée des prix qui a frappé des millions de foyers sahéliens vivant avec moins d'un dollar par jour.

    Au Tchad, le prix du sac de 100 kilos de maïs a ainsi doublé pour atteindre 22.000 francs CFA, soit 41 euros. Pareillement, les cours du riz, du sorgho et du millet ont flambé dans toute la région.

    Source : http://www.euroinvestor.fr

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  Je rêve qu’un jour les milliards engloutis dans le sport-business soient détournés pour secourir des populations en détresse.
    Le sport-business est bien sûr incarné en ce moment par la Coupe du monde de football en Afrique du sud. Quant aux populations en détresse, elles sont incarnées en ce moment par une dizaine de millions de personnes menacées de famine au Sahel, principalement au Niger et au Tchad. Combien de temps d’antenne et de pages écrites consacrés aux futilités footballistiques ? Incalculable... Combien pour le dramatique sort de millions de personnes sur ce même continent africain ? Le calcul est vite fait : peanuts...

    Lire la suite...

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Les Nations unies ont annoncé mercredi à Niamey avoir débloqué pour le Niger quelque 14 millions de dollars supplémentaires (plus de 11 millions d’euros) contre la crise alimentaire qui frappe près de la moitié de la population.

    Cet argent servira à combattre la crise qui touche habitants et bétail à la suite de la grave sécheresse qui a affecté les récoltes, indique le Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires des Nations unies (Ocha) à Niamey dans un communiqué.

    Les fonds permettront notamment aux agences onusiennes "d’accroître leurs actions au cours de la période de soudure pendant laquelle les populations sont les plus vulnérables".

    La "période de soudure" a débuté en juin avec la campagne agricole et la saison des pluies pour s’achever en septembre avec les récoltes.

    A ce jour, le Plan d’action humanitaire en faveur du Niger a été financé à hauteur de 57% et plus de 80 millions de dollars (65 M EUR) restent à mobiliser, souligne OCHA.

    Selon l’ONU, plus de 7 millions de Nigériens, soit près de la moitié de la population, sont frappés par la crise, sur un total de 10 millions de personnes affectées au Sahel.

    Source : AFP

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Au Niger, le pillage du patrimoine archéologique a lieu dans l’indifférence générale. Tout près du Petit marché de Niamey, le touriste ou le collectionneur d’art ancien trouve en vente libre des objets provenant du pillage de tombes antiques ou de sites archéologiques de l’Aïr et de la vallée moyenne du fleuve. Si rien n’est fait pour stopper l’hémorragie, une partie essentielle du patrimoine historique de notre pays risque de disparaître à jamais.

    « Combien pour cette poterie ancienne ? »

    Le vendeur regarde le touriste étranger, dubitatif, comme s’il évaluait l’épaisseur de son portefeuille. « 300 000 F CFA », répond-il d’un air rusé, les yeux caressant la magnifique tête en terre cuite datant de quelques centaines d’années. « C’est une belle pièce, que des paysans du département de Téra ont trouvé dans leur champ et m’ont apporté récemment, explique l’antiquaire, montrant le plancher de sa boutique où des dizaines et des dizaines d’objets archéologiques – certains âgés de 10 000 ans – attendent le client.

    Lire la suite...

    Partager via Gmail

    votre commentaire