• La scolarisation des élèves handicapés constitue une priorité nationale. Dans ce domaine, des progrès considérables ont été accomplis depuis plusieurs années. Pour autant, beaucoup reste à faire pour ajuster au mieux les besoins de ces élèves avec leur environnement scolaire.
    L’éducation des enfants en situation de handicap a toujours exigé et nécessite encore, de par les pays du monde, un investissement humain et matériel conséquent.

    On s’accorde tous à dire que le Niger n’a pas les moyens de sa politique dans ce domaine ; mais y joue t-il aussi suffisamment la politique de ses moyens ?
    Notre souhait est de contribuer à l’amélioration des conditions actuelles d’éducation et d’enseignement des élèves sourds, sans pour autant, pour une fois, nous apitoyer sur notre sort de faisant partie des pays les plus pauvre de la planète.

    Il serait certes illusoire d’attendre de l’Etat du Niger la mise à disposition de moyens qu’il faut (formation pluriprofessionnelle des intervenants, matériels spécifiques de rééducation et d’accompagnement…etc.) pour afin commencer à réagir. Pour ce faire l’intervention est axée sur un cas précis : La langue des signes utilisée dans les écoles pour sourds du Niger.

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  •  Deux organisations humanitaires ont lancé lundi un appel de fonds de 17 millions d'euros pour aider le Niger et d'autres pays l'Afrique de l'Ouest à faire face à une crise alimentaire provoquée par une grave sécheresse.

    Oxfam et Save the Children demandent sept millions de livres chacune en faveur de dix millions de gens dans la région, dont sept millions au Niger, soit la moitié de la population, le pays le plus touché.

    Oxfam ajoute que le Tchad, le Mali, la Mauritanie, certaines parties du Burkina Faso et le Nord du Nigeria sont aussi concernés.

    Selon Save the Children, jusqu'à 380.000 enfants de moins de cinq ans risquent de mourir de faim au Niger en raison de la gravité de la sécheresse.

    Oxfam a cité des cas au Niger ou au Tchad de gens se nourrissant d'aliments destinés aux volailles ou de Tchadiennes creusant des fourmilières à la recherche de grains stockés par les fourmis.

    "Nous sommes témoins d'une catastrophe qui peut être évitée si nous agissons rapidement", a déclaré Mamadou Biteye, responsable pour l'Afrique de l'Ouest d'Oxfam.

    "Nous sommes à plusieurs mois des prochaines récoltes et les gens sont désespérés. Les gens mangent des feuilles et boient de l'eau souillée. A moins de pouvoir lever cet argent, nous serons obligés de tourner le dos à ceux qui sont dans le plus grand besoin", a-t-il dit.

    Oxfam a ajouté que la réponse des gouvernements à ses appels avait été jusqu'à présent insuffisante. Les fonds réclamés lundi sont destinés à aider 800.000 personnes particulièrement vulnérables.

    Les populations de plusieurs pays sahéliens sont actuellement en proie à une grave crise alimentaire, la plus grave des 30 dernières années, après celle de 2005.

    La campagne agricole de 2009 a donné des résultats très inférieurs aux besoins, essentiellement à cause de l'insuffisance des pluies.

    Source : AFP

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  • Riposte de la FAO à la crise alimentaire dans le Sahel


    La FAO renforce son soutien aux agriculteurs et aux éleveurs du Niger avec de nouvelles opérations en faveur de 2,8 millions de personnes, dans le cadre de sa riposte à la situation alimentaire alarmante au Sahel.

    Selon le Système mondial d’information et d’alerte rapide (SMIAR) de la FAO, la situation alimentaire est extrêmement préoccupante dans certaines parties du Sahel, où plus de 10 millions de personnes risquent la famine.

    "Ne serait-ce qu’au Niger, près de la moitié de la population, soit environ 7,1 millions d’habitants, est victime de la faim", souligne l’experte en Operations d’urgence de la FAO, Fatouma Seid.

    Le manque de pluies l’an dernier s’est traduit par une baisse de 30 pour cent de la production céréalière au Niger par rapport à 2008, tandis que la production fourragère est inférieure de quelque 62 pour cent aux besoins. Quant aux prix des aliments, ils demeurent obstinément élevés, malgré un recul par rapport à leurs pics de 2008.

    Assistance ciblée

    "Notre priorité absolue est de livrer des semences et des engrais aux agriculteurs à temps pour la campagne de semis en cours et d’acheminer du fourrage pour les animaux", a déclaré Mme Seid.

    Pour ce faire, la FAO a lancé 9 nouveaux projets au Niger pour un montant de 17,7 millions de dollars, financés par la Belgique, l’Union européenne, l’Espagne, le Royaume-Uni et le Fonds central d’intervention d’urgence des Nations Unies (CERF).

    Les activités, mises en œuvre en collaboration avec le Gouvernement et la société civile, sont ciblées sur l’achat et la distribution immédiate de 14 000 tonnes d’aliments pour animaux, de 3 000 tonnes de semences céréalières, et de 1 500 tonnes d’engrais qui serviront à la campagne de semis en cours.

    Les familles vulnérables participeront aux activités « argent-contre-travail » pour remettre en état les parcours et réaliser des travaux de lutte contre l’érosion.

    S’attaquer au cœur du problème

    Entretemps, la FAO continue à fournir un soutien à plus longue échéance aux agriculteurs dans le cadre de la Facilité alimentaire de l’Union européenne (EUFF), le mécanisme de riposte de l’Europe à l’escalade de la faim dans le monde. Au Niger, 3 millions d’euros servent à créer ou remettre en état les magasins et entrepôts d’intrants agricoles, restaurer les terres basses pour la production maraichère, améliorer la production semencière et diffuser les connaissances par le biais des Ecoles pratiques d’agriculture.

    Les fonds EUFF servent également à développer un mécanisme innovant de financement permettant aux petits agriculteurs du Niger de gagner davantage. Dans le cadre de ce système de warrantage, les groupes d’agriculteurs ont accès au crédit d’une banque de microfinance rurale en offrant une partie de leur production agricole en guise de nantissement.

    Le credit permet aux paysans d’acheter les intrants essentiels pour la prochaine campagne agricole tout en conservant leur production jusqu’à la période de soudure - lorsque les stocks de vivres commencent à se raréfier et les prix à grimper.

    Source : FAO

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  • Au Niger, la radio est partout, avec tout le monde. Dans les rues, sur les nattes, dans les sacs. Amie de tous les jours, elle distrait, éduque, informe et revendique. Aujourd’hui, par la voix des ondes libres, les Nigériens prennent goût à la démocratie et s’emparent du micro : c’est la révolution FM.

    Dans ce pays, la pluralité des opinions prend naissance au début des années 1990 avec l’avènement de la démocratie.

    Depuis, de nombreuses radios privées ont vu le jour et défient le monopole des médias étatiques. Dans un pays où le taux d’analphabétisme touche plus de 80% de la population, la radio demeure le moyen de communication le plus populaire et le plus apprécié.

    Peu sophistiquée, résistante et nomade, la radio est omniprésente et accessible à tous. Par la voix des ondes, les transistors permettent d’aller à la rencontre de l’autre et du monde. Une multitude d’émissions sont diffusées : informations, débats politiques, conseils conjugaux, leçons de beauté, recettes de cuisine, campagnes de sensibilisation et de santé, pubs, petites annonces de mariage ou de baptême, musiques traditionnelles et rap engagé.


    Documentaire • Réalisation : Luc Peter et Stéphanie Barbey • Production : Internezzo Films / Nord Ouest Documentaires • Durée : 54’

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