• Nabil Othmani

    12 juin : Mas Thibert (proche Arles)
    17 juin : Hot Club, Lyon
    18 juin : La Tannerie, Bourg en Bresse
    24 juin : Salle Jean Renoir, Chambéry
    25 juin : Biviers (proche Grenoble)
    1er juillet : Café des Arts, Grenoble
    3 juillet : Festival Il était une fois dans l'oued, Lodève
    7 juillet : Chateau Cesargues, Maubec
    15 juillet : place du village, Lans en Vercors
    17 juillet : Festival Afrikabidon, Bidon
    4 septembre : Festival Adriatico, Ancone (Italie)

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  • Rencontre annuelle de la diaspora touarègue en Europe 18, 19 et 20 juin 2010 à Orval (frontière franco-belge)

    vendredi 11 juin 2010

    C’est à la frontière franco-belge que la Diaspora Touarègue en Europe se retrouvera cette année les 18, 19 et 20 juin 2010 à Orval , pour un week-end de convivialité et de réflexion.

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  • Avec pour mission principale la collecte, la conservation et la diffusion de différents types d'ouvrages, les bibliothèques constituent des centres par excellence d'expansion du savoir. C'est le lieu de rencontre pour les élèves et les étudiants les plus consciencieux. C'est en connaissance de cause que, dans le cadre de sa politique éducative, l'Etat a suffisamment investi dans la création des bibliothèques scolaires au sein des établissements de l'enseignement du 1er et 2ème cycle.

    Espace de découverte et de conservation de connaissances livresques, les bibliothèques sont des sources documentaires incontournables dans la quête du savoir. Le développement de la littérature a commencé depuis la colonisation et jusqu'après l'indépendance de l'Afrique. Nombreux sont en effet les auteurs écrivains qui se sont manifestés durant cette période. Les derniers ayant marqué l'histoire de l'Afrique sont Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire, Aké Loba, Birago Diop, Seydou Badian, Mongo Beti, Tchikaya U'tamsi, Cheick Hamidou Kane, Ousmane Socé, Bernard Dadié, Sembene Ousmane, Ferdinand Oyono, Boubé Hama, etc.

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  • Notre reporter Melissa Bell se trouve au Niger où elle réalise un reportage sur la crise alimentaire qui frappe le pays. Suivez les coulisses du tournage grâce à son carnet de route.

    Par Melissa BELL (texte)

     

    Samedi 12 juin

    Le village touareg de Boulfou Albourdatan se trouve à deux heures de route au nord de Zinder, à l'endroit où le Sahel devient Sahara. Pour y aller, il faut prévoir un ane, un chameau ou un 4x4 car il faut quitter la route juste avant la ville de Tanout et traverser un bout de désert. Nous choisissons le 4x4.

    Même de loin, le village n'a pas l'air d'aller bien. Plusieurs huttes s'effondrent et, en se rapprochant, on se rend vite compte qu'elles ont été abandonnées.

    Le chef, qui a vécu là toute sa vie, pense qu'il a plus de 80 ans. C'est la première fois qu'il voit des familles entières partir du village. Pour ceux qui restent, la vie est dure. Il fait plus de 40 degrés et, depuis plusieurs semaines, il n'y a plus rien à manger. Les réserves de mil sont terminées, les chèvres sont trop faibles et trop maigres pour être vendues et les habitants du village ne se nourrissent plus qu'une fois par jour d'une graine amère qui pousse dans la brousse. Et tout ça sans même l'espoir d'une récolte à venir. Le chef nous explique qu'en cette période de semence, les champs restent vides. Le sol est trop sec et tout part avec le vent.

    Je lui demande comment ils comptent faire, comment le village peut survivre. "Ça, me dit-il, même moi je ne le sais pas. Seul Allah le sait."

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  • Notre reporter Melissa Bell se trouve au Niger où elle réalise un reportage sur la crise alimentaire qui frappe le pays. Suivez les coulisses du tournage grâce à son carnet de route.
    Par Melissa BELL (texte)


     

    Vendredi 11 juin

    Avant l'indépendance, Zinder était la capitale des colons français installés au Niger. Située à plus de 900 kilomètres de Niamey, la capitale actuelle, dans un coin poussiéreux et oublié de l'Afrique, Zinder est, aujourd'hui, une ville qui va mal. Proche de la frontière nigériane, la cité se trouve au cœur de la crise alimentaire.

    À Mirriah, un petit village entouré de baobabs qui se trouve au sud de la ville, l'Unicef a construit un centre qui accueille les nourrissons souffrant de malnutrition. Leur nombre a triplé en un an.

    Dans la salle de soins intensifs, une vingtaine de bébés rachitiques sont allongés à côté de leur mère. Le silence est assourdissant. Tous sont plus proches de la mort que de la vie.

    Le jeune docteur qui s'occupe d'eux nous explique que les mères attendent souvent que leurs enfants soient très malades pour les emmener jusqu'au centre. Et souvent, elles arrivent trop tard... Au reste, même quand l'enfant peut encore être sauvé, il y a bien longtemps que celui-ci souffre de la faim. 

    Les mères présentes ici ont toutes une vingtaine d'années seulement, mais déjà plusieurs enfants à leur charge. C'est pour cette raison qu'elles tardent à se rendre au centre de l'Unicef, explique le docteur, avant de nous faire entrer dans une autre pièce. Là dorment les enfants prêts à rentrer chez eux. Ils sont petits pour leur âge, mais ont l'air d'aller mieux. Certains parviennent même à s'asseoir sur leur lit.

    Une chose est frappante, toutefois. Parmi la trentaine de bébés soignés dans le centre, il n'y a que des garcons. Les petites filles de la région de Mirriah n'ont pas eu la chance d'arriver jusque là...
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