• Photo: Anne Isabelle Leclercq/IRIN
    Environ 378 000 enfants sont exposés à un risque de malnutrition sévère
    DAKAR, 3 mai 2010 (IRIN) - Au Niger, la plupart des ONG (organisations non gouvernementales) et des agences des Nations Unies s’accordent à dire que les acteurs humanitaires sont mieux préparés à répondre à la crise de sécurité alimentaire en 2010 qu’en 2005, mais certains disent qu’il existe un risque de répéter les mêmes erreurs en matière de partage de l’information, de planification de réponses adaptées, et de mobilisation rapide des fonds.
    « Il y a des similarités avec 2005, auxquelles les bailleurs et la communauté humanitaire doivent prêter attention afin d’éviter une catastrophe en 2010 », a averti CARE, une ONG travaillant en faveur de l’éradication de la pauvreté, dans un communiqué daté du 26 avril.

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  • En faisant don, la semaine dernière, de 5 000 tonnes de céréales au Niger, le gouvernement du Burkina Faso vient de montrer aux yeux de la communauté internationale qu’on peut être pauvre et solidaire. C’est une belle leçon de solidarité qui mérite d’être soulignée, dans un contexte de crise généralisée où la tendance est au repli sur soi, voire à l’égoïsme des pays les plus nantis. La générosité ne saurait donc être l’apanage des seuls pays dits riches.

     

     Et c’est cela qu’il faut retenir dans le geste du «pays des Hommes intègres», qui ne traverse pas moins une période difficile à cause de la soudure. Plusieurs provinces du pays sont également menacées par la famine, mais cela n’a pas empêché le geste de partage avec le Niger, où le seuil de tolérance a été dépassé depuis belle lurette.

    Au-delà de l’acte salvateur, qui rapproche diplomatiquement Ouagadougou de Niamey et rend les Burkinabè solidaires de leurs voisins nigériens, le Burkina Faso donne un autre sens à l’action humanitaire internationale qui consistait, jusque-là, à ce que seuls les riches donnent au pauvres. Or, il n’était pas exclu que les pauvres soient également solidaires entre eux. Car, entre eux, ils connaissent et comprennent mieux leurs besoins et peuvent y répondre par des dons, aussi modestes soient-ils, mais plus dignes et plus convenables. En effet, les Nigériens apprécient nécessairement mieux des céréales du Burkina que du riz thaïlandais, généralement vieux de plusieurs décennies et qui n’est même plus parfois bon pour nourrir le bétail.

    On ne le dit pas assez, il existe une solidarité dégradante du Nord vis-à-vis du Sud, et qui gagnerait à être rectifiée au nom de la dignité universelle de l’homme. Le Burkina a peut-être montré une nouvelle voie. Espérons que les autres pays dits pauvres la suivront. Car, tous sont toujours assez riches pour donner quelque chose en solidarité au Niger.

    http://www.fasozine.com

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  • www.sossahel.org-26-04-2010

    Les greniers vidés et faute de pouvoir acheter leur nourriture, les femmes de la commune de Tondikiwindi au Niger parcourent la brousse à la recherche d’aliments alternatifs, que nul ne voudrait manger en temps normal. Elles cueillent les gousses de l’arbuste Henza en haoussa (Bossia Senegalensis), pour en consommer les graines.

    C’est le seul arbuste vert de la savane à cette époque de soudure. Les gousses et les feuilles sont tellement amères que même les animaux affamés ne les consomment pas. C’est pourquoi les femmes doivent faire bouillir les graines pendant 48 heures avant de les consommer. Mais du fait de l’urgence alimentaire et de la faible disponibilité de bois, les familles n’attendent généralement pas 48 heures…

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  •  

    Moustique

    Le paludisme fait beaucoup des victimes au Niger. On a enregistré « 2.500.000 cas en 2009 dont 2.500 décès » a affirmé le ministre de la Santé, Dr Nouhou Hassan, à l’occasion de la célébration de la 63ème journée mondiale de lutte contre le fléau, le 25 avril dernier.

    C’est Sakoira, un village de la région de Tillabéry, qui a servi de cadre au lancement de la manifestation avec comme thème : « Vaincre le paludisme : le compte à rebours est lancé ». Tillabéry, la région hôte de la cérémonie, a enregistré 311530 cas dont 491 décès en 2009. Parmi les victimes, les enfants paient le plus lourd tribut : sur 10 décès dus au paludisme, 7 sont des enfants de moins de 5 ans, selon le Représentant résident adjoint de l’Unicef au Niger, Guido Borghèse. Des efforts sont menés quotidiennement par les autorités nationales et les partenaires au développement pour minimiser les dégâts. On note à ce propos l’adhésion du Niger à l’initiative Roll back malaria (faire reculer le paludisme) du Fonds mondial de lutte contre le paludisme qui vise à éradiquer la maladie.

    Ainsi, dans la région de Tillabéry, quelque 423697 moustiquaires imprégnées ont été distribuées au profit des femmes et des enfants. D’après le représentant de l’OMS, Dissadidi Ambrioso, le taux d’utilisation de moustiquaires imprégnées est passé de 10% à 31% et 10 pays ont réussi à réduire de 50% leur taux de paludisme. Ce qui a fait baisser de 2/3 le taux de mortalité infantile.

    Mais, sans une campagne de communication soutenue, les efforts risquent d’être vains. C’est pourquoi Guido Borghèse a recommandé une communication pour un changement de comportement. La sensibilisation permettra notamment d’amener les mères à s’approprier les bonnes pratiques dans la lutte contre cette maladie, qui touche environ 40% de la population mondiale répartie dans plus de 110 pays. Elle affecte chaque année quelque 500 millions de personnes et provoque plus d’un million de décès.

    Pour combattre efficacement la maladie, les recherches scientifiques sont indispensables pour la mise au point d’un traitement. Mais il est encore mieux de combattre la maladie à la base en détruisant l’habitat du moustique.

    H. Adamou

    Source Media Niger

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  • Niamey - Pana 29/04/2010

    Niamey, Niger - Le Niger a lancé, mercredi, à Koléram, dans la région de Zinder, une opération dite "alimentation complémentaire généralisée" qui a déjà permis de toucher quelque 800 enfants de 6 à 23 mois en proie à la malnutrition.

    L’opération vise 500.000 enfants de moins de deux ans dans toutes les régions du Niger, à l’exception de Niamey.

    Elle concerne les zones qui présentaient un taux de malnutrition aiguë global au delà de 15 pc, soit le seuil critique fixé par l’OMS, lors d’une enquête sur la nutrition et la survie de l’enfant réalisée en juin 2009.

    Elle touche également les zones qui ont été retenues par la dernière enquête nationale rapide comme étant en insécurité alimentaire sévère et modérée.

    Au cours de l’opération, chaque enfant de 6 à 23 mois recevra une ration mensuelle en quatre passages de mai à août.

    La ration mensuelle d’un enfant comprend 8,3 kg de mélange fortifié et sucré de farine de maïs/soja (CSB+), et 0,75 kg d’huile enrichie à la vitamine A.

    Pour l’ensemble des 500.000 enfants à nourrir pendant quatre mois, la quantité des vivres atteindra 17.700 tonnes, fournies par le Programme alimentaire mondial (PAM).

    On rappelle que l’alimentation complémentaire généralisée est inscrite au plan de soutien du gouvernement et est réalisée à travers les efforts concertés de l’UNICEF, du PAM et des ONG.

    Elle figure également parmi les activités du plan d’action humanitaire d’urgence mis en place par les Nations unies et leurs partenaires à la suite de l’appel à l’aide lancé le 10 mars par le gouvernement du Niger.

    Selon l’enquête sur la nutrition et la survie de l’enfant de juin 2009, les taux de malnutrition aiguë globale et sévère atteignent respectivement 12,3 pc et 2,1 pc au Niger, une situation consécutive à la mauvaise campagne agricole de 2009 qui a occasionné un important déficit céréalier et fourrager.

    Cette opération exécutée par l’ONG nigérienne "Karkara" a vu la participation des représentants du PAM, de l’UNICEF et des autorités locales de la région de Zinder l’une des plus affectées par la crise alimentaire.

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