• MédiaTerre - Portail Afrique, 05/05/10 à 08h19 GMT


    Le changement climatique peut réduire à néant les progrès accomplis vers la réduction de la pauvreté et la sécurité alimentaire en Afrique, selon un document présenté à la Conférence régionale de la FAO pour l'Afrique à Luanda (Angola) cette semaine.

    La principale conséquence de la hausse des températures et de l'imprévisibilité croissante du climat serait un recul probable des rendements agricoles (6,9 pour cent dans le cas du maïs, une denrée vivrière de base) ainsi que des risques accrus d'insécurité alimentaire.

    Le document Climate Change Implications for Food Security and Natural Resources Management in Africa met en garde sur le fait qu'il n'est plus possible de continuer comme si de rien n'était, et exhorte les gouvernements africains à "accorder la priorité à des mesures ciblées sur l'essor de l'agriculture et la gestion durable des ressources naturelles".

    Un tiers de la population africaine vit dans des zones sujettes à la sécheresse et sur les dix plus grandes villes d'Afrique, six sont situées sur le littoral. Or, ces deux typologies sont vulnérables aux changements climatiques.

    Le changement climatique touchera les pays africains les plus pauvres de façon disproportionnée, et les plus lourdes répercussions se feront sentir sur leurs habitants les plus démunis. L'agriculteur africain de subsistance compte parmi les plus vulnérables et les individus ayant de moindres capacités d'adaptation seront frappés le plus durement.


     

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    [fr] Communiqué de la FAO (1 hits)
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  • La Norvège serait le meilleur endroit pour être mère, l'Afghanistan le pire

    DAKAR — "C'est en Norvège et en Australie que vivent le mieux les mamans", a affirmé lundi l'organisation Save the children, plaçant au contraire l'Afghanistan au dernier rang de son classement des "meilleurs et les pires endroits pour être une mère".

    L'ONG a publié ce classement de 160 pays au sein d'un rapport intitulé "Etat des mamans du monde 2010", selon son communiqué diffusé lundi depuis Dakar.

    Parmi les dix meilleurs endroits où donner naissance, "la Norvège occupe la première place, suivie par l'Australie, l'Islande, la Suède, le Danemark, la Nouvelle-Zélande, la Finlande, le Pays-Bas, la Belgique et l'Allemagne", affirme l'ONG, qui place l'Irlande et la France en 11e et 12e position.

    "Parmi les 10 places en bas du classement, on retrouve l'Afghanistan au dernier rang, précédé par le Niger, le Tchad, la Guinée-Bissau, le Yémen, la République démocratique du Congo, le Mali, le Soudan, l'Erythrée et la Guinée équatoriale", poursuit l'ONG.

    "Qu?est-ce qui pourrait être fait pour améliorer la situation des mamans et nouveau-nés en Afrique? Miser davantage sur le déploiement et la formation du personnel de santé féminin", répond l'ONG.

    Pour frapper les esprits, l'organisation multiplie les comparaisons: "En Ethiopie, 6% seulement des naissances sont assistées par du personnel de santé qualifié tandis que celui-ci est présent pratiquement pour chaque naissance en Norvège".

    Save the children affirme aussi qu'"au Niger, les femmes reçoivent moins de quatre ans d'éducation formelle" tandis qu'"en Australie et en Nouvelle-Zélande, chaque femme passe en moyenne plus de 20 ans à l'école".

    L'organisation examine "les nombreuses façons dont les femmes qui travaillent en première ligne des soins de santé contribuent à sauver la vie des mères, des nouveau-nés et des jeunes enfants".

    Et elle lance "un appel urgent en vue d'augmenter le nombre d'agents de santé de base dans les nations les plus pauvres du monde".

    Le rapport, uniquement en anglais, intitulé "Women on the Front Lines of Health Care - State of the World's Mothers 2010", devait être disponible lundi à partir de 22H00 GMT à l'adresse internet http://www.savethechildren.net/alliance/what_we_do/every_one/news.html

    Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés
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    Les africanistes : "Vents de sable, femmes de roc"

    Date(s) : Mercredi 12 Mai 2010.

    La société des Africanistes présente un film suivi d’un débat un mercredi par mois au musée du Quai Branly.
    Ce mercredi 12 mai à 16h30 : projection de "Vents de sable, femmes de roc" de Nathalie Borgers.

    Vents de sable, femmes de roc

    Réalisation : Nathalie Borgers
    Production : Entre chien et loup, F5

    Niger, Toubou 2009. 52'
    Les Toubou sont des pasteurs nomades, voisins des Touaregs à l'est. Leur domaine géographique, presque aussi vaste que le leur, se centre sur le Nord du Tchad, depuis le lac Tchad jusqu'au sud de la Libye, et de l'Est du Niger jusqu'au Soudan, soit environ un quart du Sahara et de sa frange méridionale, le Sahel. Ils se subdivisent en deux grands sous‑groupes, les Teda et les Daza. Les Teda, au nord, sont de purs sahariens tandis que les Daza, au sud, vivent principalement en zone sahélienne. Ce film nous fait découvrir les caravanes de femmes, qui partent au nord cueillir les dattes pour les rapporter et les vendre sur les marchés du sud. Chaque année, elles entreprennent ainsi un voyage de 4 mois sur plus de 1500 km à travers le Sahara, à travers la chaleur, la poussière et les tempêtes de sable. Malgré la fatigue et les difficultés, la caravane est aussi pour ces femmes courageuses un espace de liberté.

    Salle de cinéma du musée du quai Branly - de 16h30 à 19h - entrée libre et gratuite

    Plus d'infos sur la société des Africanistes ici

    Voir la bande annonce dans la rubrique vidéos

     


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  • NIAMEY, Niger, 4 mai 2010/African Press Organization (APO)/ — Face à la montée de l’insécurité alimentaire dans la région du Sahel, Médecins du Monde lance deux programmes de lutte contre la malnutrition :  : au Niger, avec un programme de prévention et de prise en charge auprès des enfants de moins de 5 ans, et au Tchad, en renforçant l’accès aux soins de santé de base.

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