• Retour sur ce festival qui vient de se passer à Tamanrasset, d'où nous avons eu des échos d'amis et de musiciens présents lors de ces rencontres qui furent formidables !!

    Tamanrasset, novembre 2011 - 3e Rencontre Internationale d'Imzad

    Source de l'affiche : Site du festival Imzad

    Sauver l'imzad est un cri d'alarme! Il ne reste que quelques joueuses de cet instrument ancestral. Témoignages de scientifiques, des touareg...

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    Terakaft à la Mix Box Live - Paris

    Pour les Parisiens : concert de Terakaft ce soir à Paris

     


    Groupe de blues touareg originaire du Mali, l’histoire de Terakaft se confond avec celle de Tinariwen. En effet, avant d’atteindre les bacs à disques de l’occident, Tinariwen était un collectif aux contours mouvants. Une entité presque plus proche d’un label que d’un groupe. Aussi, les membres fondateurs de Terakaft, « Khiwaj » (le géant) Kedhou ag Ossad et son frère « Diara » Liya ag Ablil ont participé à l’enregistrement de certains disques de Tinariwen.

     La musique assouf (littéralement « la nostalgie »), le blues du désert, est née de la passion pour les guitares électriques des Touaregs contraints à l’exil du fait des sécheresses, et enrôlés, souvent de force, dans les camps d’entrainements libyens dans les années 1980 et 1990. Porteuse des revendications de ce peuple nomade lors des révoltes de ces mêmes années, l’assouf est nourrie de musiques traditionnelles touaregs et d’un blues rock psychédélique qui évoque le jeu de Jimi Hendrix, ou même de Junior Kimbrough (guitariste américain dont on retrouve surtout l’influence chez Black Keys).

    Photo © Nadia Nid El Nourid

    Source : Arte Live Web

     

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    Par Emmanuelle Bastide

    Moussa et Ibrahim ont grandi avec leur famille dans un campement touareg, aux confins du désert malien. Devenus adultes, ils ont décidé d'aider les enfants de leur communauté à " entrer dans leur époque " en leur construisant une école. Mais avec la présence d’AQMI dans la région du Sahel, les élèves sont les premières victimes des troubles de la région : terrorisme, abandon des aides venues du Nord. Récit.

    1. A l'école des Touaregs
    (19:31)

    2. A l'école des Touaregs (suite)
    (26:31)

    - Moussa AG ASSARID – écrivain, journaliste. Auteur du livre Une école chez les Touaregs.

    - Ibrahim AG ASSARID, co-auteur, avec son frère, de l’ouvrage Une école chez les Touaregs.

    Le site de l'école des Sables.

    Et comme chaque vendredi, retrouvez la chronique d'Amélie NIARD :

    Une collection de littérature jeunesse pour les enfants africains

    "Bouba et Zaza", c'est la toute première collection de livres conçue et rédigée par des auteurs africains, pour les enfants africains. Une démarche initiée par l'Unesco et l'Association pour le développement de l'éducation en Afrique (ADEA), concrétisée avec les éditions Michel Lafon.

    La collection sera disponible dans les librairies du continent à partir du mois d'octobre, à des prix adaptés (1800 FCFA, soit environ 2,70 Euros). Les gouvernements africains se sont également montré intéressés, et devraient acquérir des ouvrages pour les écoles publiques.

    Pour en savoir plus vous pouvez visiter leur site ici: 

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  • Maman Sani
    1er Prix au Concours Premio Roma Danza

    Le jeune danseur contemporain nigérien, Maman Sani, a décroché le premier prix du prestigieux concours international de danse Premio Roma Danza, le 6 juillet 2011 à Rome avec son solo "Tout n'est pas perdu".

    Organisé par l'Académie Nationale de Danse italienne et ImPulsTanz(Vienna International Dance Festival), en collaboration avec le Ballet de Washington, l'Arène de Vérone  et avec le soutien de la Fondation Nationale Académie de Danse de Rome cette dixième édition a consacré pour la toute première fois un danseur africain.

    Grace à ce prix, Maman Sani s'est vu offert une enveloppe de 12.000 euros et des invitations à des manifestations chorégraphiques de grande envergure. Il s'est envolé de ce fait pour Vienne le samedi 16 juillet afin de prendre part au festival ImpulsTanz avant d'entrer en résidence de création à Washington.

    Source : Fofomag, dimanche 17 juillet 2011

     

    Maman Sani Moussa, jeune danseur contemporain nigérien



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  • Le désordre, la frénésie et le besoin insatiable de consommation, du Monde Global, sont-ils compatibles avec les restrictions ou les créations artisanales du mode de vie Local ? L’ascétisme désertique est-il en train de gagner l’Esprit du Monde ? Pourvu qu’il en soit ainsi !

    Selon les spécialistes les plus avertis la planète ne pourra guère supporter plus l’activité humaine que génère la production des produits qui coulent abondamment dans les magasins. D’autant plus que les déséquilibres résultant de cette surproduction creusent, chaque jour, un peu plus, le fossé entre les riches et les pauvres, ce qui, par ailleurs, menace davantage la stabilité, et la paix du monde.

    Les grands producteurs sont réticents, - par peur de voir leur profit et gains baisser - à ralentir cette machine, alors, des modes de ventes et de distributions s’organisent et font chemin en séduisant de plus en plus de consciences et des consommateurs. 

    Concilier, profit et démarche éthique est le slogan de nouveaux « Marchands Responsables », et « Consommer Équitable » est le credo des clients soucieux d’une redistribution plus équilibrée des richesses du monde.

    Ainsi, comme les disent les propos suivants, le monde, en transformations et dans des bouleversements, dont il difficile de lire ou prédire l’avenir de notre planète, semble avoir trouvé de nouvelles pistes, susceptibles, - dit-on -, d’apporter un certain équilibre planétaire. 

    Alors, Il faut y croire ! Y croire, « pour que cela marche », comme le dit le dicton, et y croire comme cet interlocuteur qui m’affirme :

    « C’est pour le droit des Femmes, des populations locales, pour un commerce équitable entre Nord et Sud que nous œuvrons ainsi », m’avait dit alors, ce Bobo, convaincu, lors d’une soirée parisienne, en sirotant, avec satisfaction, son jus de gingembre importé d’Afrique de l’Ouest. L’homme semblait réjoui de sa réussite économique, de son ascension sociale, et manifestement satisfait à l’égard des résultats de son engagement…

    Pourvu que la vie produise davantage d’êtres aussi heureux. 

     Mon locuteur se fait le défenseur, « le représentant de commerce » d’un groupement de femmes, qui, en vivant entre Sahel et Sahara, confectionnent des objets d’Art et d’Artisanat pour le plus grand plaisir des yeux. Le travail est destiné, aux trocs entre familles, par la beauté des symboles, aux mariages et aux fêtes. Et accessoirement, occasionnellement, quand les conditions le permettent, ces articles sont vendus. Cette vente se fait de plus en plus avec des opérateurs étrangers, qui, à leur tour, comme notre Bobo, revendent, souvent à des prix dont les bénéfices sont importants, parfois juteux !

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