• L'hivernage s'est  définitivement installé  dans notre pays et, avec lui, le retour en force des moustiques, vecteur du paludisme. Traditionnellement au niveau des formations sanitaires, la préparation de cette saison se fait d'abord par la sensibilisation de la population. Pour dormir paisiblement et protéger votre famille contre les piqûres des moustiques et le paludisme, il faut utiliser correctement et régulièrement toutes les nuits une moustiquaire imprégnée disent les agents de santé aux populations.

    Dans notre pays, la distribution des moustiquaires imprégnées est gratuite pour les femmes enceintes qui viennent en consultation dès la première pesée. En outre dans les centres de soins, chaque matin, selon Mme Abba Hadjara du CSI Gamkallé, il y a la tenue des EPS (Education pour la Santé) qui rentrent dans le cadre de la sensibilisation. On conseille aux femmes, de prendre les précautions nécessaires la nuit pour éviter la piqûre des moustiques aux enfants.

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    L’état de la situation alimentaire dans le Niger profond à la loupe

    Si l’on en croit le rapport du Réseau de Systèmes d’Alerte Précoce contre la Famine sur la situation de la crise alimentaire de juillet à décembre 2010, beaucoup reste encore à faire pour sauver des vies au Niger.

    Entre juillet et septembre, indique le SAP, l’assistance humanitaire et une tendance stable des prix ont réduit significativement les déficits alimentaires pour la majorité de la population pauvre.
    Encore des inquiétudes…
    Toutefois, les populations en insécurité alimentaire situées dans les zones classées non vulnérables, ne sont pas touchées par ces interventions, et n’ont pas d’opportunités de travail pour générer le revenu, ce qui les place dans une situation de déficits alimentaires plus importants avec des poches de malnutrition aigue globale plus accrue.

    Dans les zones pastorales, poursuit le rapport, la période de soudure se prolonge et persiste en début juillet avec la médiocrité des pâturages et les pénuries d’eau qui continuent de provoquer des pertes de poids et d’animaux avec pour corollaire une dégradation des termes de l’échange et du pouvoir d’achat des éleveurs.

    La situation va s’améliorer vers fin juillet avec l’installation des tapis herbacés qui occasionne un bon embonpoint et une amélioration des termes de l’échange et du pouvoir d’achat des éleveurs. En outre, il ressort de ce rapport que les capacités de production des ménages pauvres sont réduites suite l’accès insuffisant aux semences appropriées de qualité et la vente d’une partie de la main d’oeuvre familiale pour acheter la nourriture. La récolte d’octobre ne leur sera pas suffisante de rétablir leurs moyens d’existence comme d’habitude.

    La situation nutritionnelle, est en forte dégradation par rapport à l’année passée, une année considérée mieux que la normale sur le plan nutritionnel. Les prévalences les plus sévères sont autour de 20% à Diffa et Maradi. Les admissions des cas de malnutrition aigue, qui sont le double de l’année passé nationalement, seront en augmentation saisonnière en juillet, août et septembre suite à la détérioration normale des indicateurs de sécurité alimentaire et de santé.

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  • Un «commiphora africana» mort, retourné sur sa couronne, dans la vallée de l'Azawagh au Niger.
    Un «commiphora africana» mort, retourné sur sa couronne, dans la vallée de l'Azawagh au Niger.
    Edmond Bernus/IRD

    Par Marion Wagner

    C'est ce lundi 16 août 2010 le coup d'envoi à Fortaleza, au Brésil, d'un cycle de 10 ans de lutte contre la désertification dans le monde. Ce grand rassemblement international regroupe chercheurs, représentants de la société civile et politiciens de 90 pays d'Afrique, d'Asie, d'Amérique Latine et d'Europe. Lancée par les Nations unies dans le cadre de l'ouverture de la deuxième Conférence internationale sur le climat et le développement durable dans les régions semi-arides, la «Décennie de la lutte contre la Désertification (2010-2020)» vise à assurer la subsistance d'un milliard de personnes dans près de cent pays du monde.

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  • NIAMEY — Deux girafes parmi les dernières d'Afrique de l'Ouest, survivant dans le sud-ouest du Niger, ont été victimes de braconnage, pour la première fois en vingt ans, ont alerté lundi les services nigériens de l'environnement et de la faune.

    "En moins d'un mois, nous avons constaté deux cas de mortalité des girafes liée au braconnage", a affirmé à l'AFP le colonel Malam Issa, directeur l'environnement et de la faune du Niger.

    Selon lui, entre juillet et août deux girafes ont été la cible des braconniers.

    L'une des girafes a eu le pied "complètement fracassé" après une chute dans un piège et l'autre a eu un tendon du pied "systématiquement coupé", a précisé le colonel Issa.

    "Ce sont les tous premiers cas de braconnage que nous observons en vingt ans de présence de ces girafes au Niger", déplore Omer Dovi, de l'Association pour la sauvegarde des girafes du Niger (ASGN).

    Deux autres girafes ont été retrouvées mortes sans qu'on puisse établir la responsabilité des braconniers.

    La télévision publique a diffusé dimanche soir les images d'une mission gouvernementale sillonnant les zones habitées par les girafes afin de "sensibiliser" la population sur la nouvelle menace qui plane sur cette espèce.

    Fuyant braconniers et prédateurs, ces girafes ont trouvé un havre de paix dans la brousse de Kouré à une heure de route de Niamey.

    En 2006, une étude a prouvé que ces troupeaux étaient les derniers représentants de la girafe peralta, une espèce qui a disparu du reste de la planète.

    Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés.

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  • L’UEMOA annonce une subvention de 300 millions FCFA pour aider les victimes des inondations au Niger

    APA-Niamey (Niger) La Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA, 8 pays) va débourser 300 millions FCFA pour aider le Niger à faire face aux inondations qui ont frappé ces dernières semaines prés de 65.000 personnes dans les différentes régions, a annoncé lundi à Niamey, son président, le Malien Soumaila Cissé.

    « Je suis venu à Niamey pour marquer notre solidarité, la solidarité de l’UEMOA face aux difficultés du moment, notamment les inondations engendrées par de fortes pluies au Niger » a indiqué à la presse, M.Cissé, au sortir d’une audience avec le Chef de l’Etat nigérien.

    Il a indiqué que la Commission de l’institution monétaire a décidé d’octroyer une subvention de 300 millions FCFA au gouvernement nigérien pour aider les populations sinistrées par les inondations.

    Prés de 70.000 personnes sont sinistrées par les inondations à Niamey et dans les régions de Zinder (centre-est), Maradi (sud-est), Tahoua et Tillabéri (ouest), Diffa (est) et à Agadez (nord), depuis début août suite aux pluies.

    D’importants dégâts matériels ont été enregistrés, selon la télévision publique nigérienne, qui précise que deux personnes sont mortes dans la chute du mur de leur maison à Téssaoua, une ville située au sud-est du Niger.

    DS/od/APA
    16-08-2010
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