• AFP
    04/08/2010 |

    La France a débloqué 1,2 million d'euros supplémentaires pour aider le Niger face à la crise alimentaire qui touche la moitié de sa population, portant à quelque 5 millions d'euros son aide à ce pays en 2010, a annoncé mercredi son ambassade à Niamey.

    La France vient de verser une nouvelle tranche d'un montant de 1,2 million d'euros au bureau local du Programme alimentaire mondial (PAM) pour l'achat, le transport et la distribution de plus de 1.500 tonnes de céréales dans les zones vulnérables du pays, précise l'ambassade dans un communiqué.

    Au total, la France a mobilisé en 2010 près de 5,1 millions d'euros d'aide alimentaire pour la population nigérienne, selon la même source. A la suite d'une forte sécheresse, le Niger est de nouveau confronté cette année à une grave crise alimentaire qui, selon l'ONU, affecte plus de 7 millions de personnes, soit près de la moitié de la population.
    En raison de cette crise, le Niger, ex-colonie française, a célébré mardi sans faste le cinquantenaire de son indépendance.

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  • AFP) – Il y a 5 heures

    NIAMEY — Le Niger, ex-colonie française, a célébré mardi le cinquantenaire de son indépendance par une prise d'armes et la traditionnelle cérémonie de plantation d'arbres, une sobriété choisie en raison de la grave crise alimentaire qui frappe le pays.

    "Le Niger a préféré célébrer son cinquantenaire dans la plus grande simplicité pour tenir compte de la crise alimentaire préoccupante", a déclaré le gouverneur de Niamey, le colonel Soumana Djibo, lors de la cérémonie dans la périphérie de la capitale.

    A la suite d'une forte sécheresse, le Niger est de nouveau confronté cette année à une grave crise alimentaire qui, selon l'ONU, affecte plus de 7 millions de personnes, soit près de la moitié de la population.

    Le général Salou Djibo, chef de la junte au pouvoir depuis le renversement du président Mamadou Tandja en février, a présidé une prise d'armes au son de la fanfare nationale et a passé en revue un détachement de l'armée.

    Il a donné le coup d'envoi de la "fête de l'arbre" en plantant lui-même un arbre, pour symboliser la lutte contre la désertification qui a déjà conquis les deux tiers du vaste territoire nigérien. Des membres de la junte et du gouvernement, des ambassadeurs et représentants d'institutions internationales l'ont imité.

    Une dizaine de jeunes ont chanté pour encourager les autorités à "amplifier" la lutte. "Pour avoir de la pluie et beaucoup à manger, il faut lutter contre l'avancée du désert", ont-ils exhorté.

    La "fête de l'arbre" avait été instituée par le président-général Seïni Kountché (1974-1987) pour commémorer l'indépendance, en lieu et place des grandioses festivités. Depuis lors, des milliers d'arbres sont plantés tous les 3 août à travers ce pays sahélien très pauvre.

    En cette année du cinquantenaire de l'indépendance, la fête a été dédiée à la "lutte contre l'insécurité alimentaire par la gestion durable des terres".

    "Notre objectif doit être de transformer radicalement le système de production agricole pour sortir définitivement le Niger des conséquences désastreuses des aléas climatiques et du cycle de la famine", a affirmé lundi soir le général Djibo dans un discours radio-télévisé.

    La croissance de la population (quelque 15 millions d'habitants en 2010) pourrait avoir des effets "catastrophiques" si elle n'est pas maîtrisée, a-t-il également averti.

    Le Niger célèbre son cinquantenaire en pleine période de transition politique. La junte a promis de rendre le pouvoir aux civils à l'issue d'une élection présidentielle prévue le 3 janvier 2011. M. Tandja, qui avait créé une grave crise en cherchant à se maintenir au pouvoir malgré la fin de son mandat légal, est détenu depuis le putsch du 18 février.

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  • Dans plusieurs pays du Sahel, (au Niger, au Tchad, au Burkina Faso) de nombreux enfants souffrent de malnutrition aiguë sévère.

    Au total, 10 millions de personnes sont en situation de « vulnérabilité », en termes d’insécurité alimentaire.

    Le Niger est le pays le plus touché.

    Les moyens d’agir existent, mais il faut faire vite : pour Guido Cornale, Représentant du bureau Unicef au Niger, « ce n’est pas la famine, mais elle est aux portes ».

    Voir l'interview vidéo de Guido Cornale.

     

     

     

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  • En parcourant la voie menant à l'Aéroport International Diori Hamani de Niamey, il est agréable de contempler la rangée d'arbres qui s'étend à perte de vue. C'est une partie de la ceinture verte. Cette ceinture couvrait une superficie de 2 500 ha de plantation. Elle constitue le plus grand massif forestier artificiel périurbain du Niger avec une végétation constituée principalement d'Azadirachta indica (Neem), Prosopis juliflora, Acacia nilotica, Eucalyptus camaldulensis.

    Elle s'étend sur une bande discontinue en quelques endroits. Elle quitte à l'Est de l'hippodrome, contourne la ville vers le Nord-Est, puis se dirige vers l'Ouest jusqu'au fleuve à la hauteur de Goudel. Elle traverse quatre (4) communes de Niamey (I, II, III et IV), avec des formes et des superficies variables. En 2005, la ceinture verte a été réduite à une superficie d'environ 2140,28 ha selon les travaux de cartographie réalisés par l'unité de cartographie des Services de l'Environnement (DSCF/DE).

    La création de la ceinture verte était une idée des autorités Nigériennes qui, après l'indépendance de la République en 1960, avaient constaté une dégradation progressive du couvert végétal aux alentours de la ville de Niamey et décidèrent  de protéger l'environnement périurbain de la capitale contre les intempéries par la création  d'une bande verte large de un (1) km et de 25 km de longueur.  Cette bande, selon leurs estimations, partirait de l'hippodrome à l'Est pour rejoindre le fleuve Niger à la hauteur  de Goudel.

    Et c'est ainsi qu'est née l'idée d'une ceinture verte dont les premières plantations ont démarré en 1965 sur les fonds propres de l'Etat et se sont poursuivies jusqu'en 1995 avec l'appui des partenaires techniques et financiers.  L'actuelle ceinture verte de Niamey, est donc le fruit de plus de 40 ans d'efforts d'investissement de l'Etat et de ses partenaires techniques et financiers en l'occurrence l'Agence  Américaine pour le Développement International (USAID) ; le Programme des Nations Unies pour le Développement à travers le Bureau des Nations Unies pour la zone soudano-sahélienne (PNUD/UNSO) ; la Banque Mondiale à travers l'Agence Internationale pour le Développement (IDA). Les travaux, dont le montant global des investissements s'élève à plus de trois (3) milliards de F CFA, ont été exécutés d'abord en régie, puis sous forme de projets en plusieurs phases.

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  •  

    Tandis qu’il y a eu des augmentations significatives dans la productivité agricole en Asie et en Amérique latine au cours des 30 dernières années, elle a connu la stagnation en Afrique et 1 personne sur 3,en Afrique subsaharienne, continue à vivre avec une faim chronique. De nombreuses solutions ont été envisagées pour contribuer à combattre la faim en Afrique, mais une en particulier soulève des controverses : la biotechnologie.

    Voir en ligne : http://www.foexgood.com/2010/07/afr...

    Source : 

    Culture

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