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Lomé, Togo - Les ministres de la zone CEDEAO en charge de l'Agriculture, du Commerce et des Affaires humanitaires examinent mercredi à Lomé (Togo) les questions liées à la crise alimentaire et nutritionnelle dans la sous-région, a appris la PANA de sources officielles.
En prélude à cette rencontre, des experts de la sous-région planchent depuis lundi sur la problématique, afin de proposer à l'adoption des ministre des recommandations liées à une riposte adéquate à la crise alimentaire et nutritionnelle qui sévit depuis quelques temps dans l'espace CEDEAO et surtout dans le Sahel.
C'est ainsi que les experts ont fait le point des besoins alimentaires des pays touchés par la crise, l'évaluation des capacités réelles des pays ayant dégagé des excédents en produits alimentaires, ainsi que l'état des lieux des mesures prises par les Etats membres afin de juguler la crise.
Les experts, qui n'ont pas encore rendu publics leurs travaux, ont aussi étudié les questions liées à la libre circulation des produits vivriers dans la sous-région, à l'aune du «respect des règles communautaires».
Lomé - Pana 19/05/2010
Source : Afrique en Ligne
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Une conférence des ministres en charge de l'agriculture, du commerce et des actions sociales ou humanitaires des pays de l'Afrique de l'Ouest, sur la crise alimentaire et nutritionnelle dans cette région du continent, se tient mercredi dans la capitale togolaise.
Elle vient valider les travaux d'une réunion des experts qui ont réexaminé un mémorandum sur la crise alimentaire et nutritionnelle au sein de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) de quinze pays.
La rencontre d'experts a fait le point des besoins alimentaires urgents des pays touchés, évalué la capacité réelle des pays ayant connu des excédents en produits alimentaires et identifié les mesures et conditions pour faire jouer la solidarité, en assurant la libre circulation des produits vivriers en Afrique de l'Ouest.
Les experts ont examiné les principaux défis auxquels les pays ouest-africains sont confrontés dans le développement du secteur agricole, en débattant de l'amélioration de la productivité, de la réduction des disparités régionales et de la mise en place d'un mécanisme soutenable pour le monde paysan de la Cedeao.
De sources officielles, la production céréalière de l'année 2009 dans la région ouest-africaine a reculé d'environ 2% par rapport au record de 2008 pour s'établir à 52,8 millions de tonnes.
La situation est particulièrement grave au Niger où les productions céréalières ont chuté de près de 25 à 30% par rapport à la campagne précédente.
Selon le Commissaire de la Cedeao chargé de l'Agriculture, de l'Environnement et des Ressources en eau, M. Salifou Ousséini, le regroupement sous-régional est en train de voir comment organiser les marchés nationaux et le marché régional de sorte à pouvoir, à chaque période de soudure, faire des achats groupés et avoir des stocks nationaux et des stocks régionaux au niveau de l'Afrique de l'Ouest.
Source : Casafree
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APA-Niamey (Niger) -18-05-10
L’Egypte va aider le Niger à trouver des solutions « durables » à la crise alimentaire cyclique
mercredi 19 mai 2010
APA- Niamey (Niger) L’Egypte envisage des pistes pour contribuer à la résolution « définitive » de la crise alimentaire cyclique qui sévit au Niger où plus de la moitié des 15 millions d’habitants fait face à une grave pénurie alimentaire, a annoncé Belal El Masry, l’ambassadeur d’Egypte au Niger, cité mardi par les médias nationaux.
L’ambassadeur d’Egypte a également souligné avoir discuté avec le Premir ministre nigérien de la situation alimentaire au Niger et des « solutions durables et pérennes » qu’il y faut apporter.
« L’Egypte envisage beaucoup de pistes pour contribuer à la résolution définitive de la crise alimentaire cyclique et elle compte apporter une réponse à l’appel des autorités nigériennes pour aider les populations nécessiteuses », a-t-il souligné.
Le diplomate égyptien a affirmé que la coopération entre son pays et le Niger est « historique et séculaire mutuellement avantageuse », ajoutant que l’Egypte dispose de spécialistes du domaine agricole disponibles et prêts à travailler avec leurs collègues nigériens pour faire face à la crise qui touche non seulement les hommes, mais aussi les animaux.
En 2009, Le Caire a fait don de plusieurs quantités de vivres pour un montant de 19.865.032 FCFA et un tonnage de kits sanitaires au profit des 40.000 sinistrés des inondations d’Agadez, la principale ville du Nord du Niger.
L’aide égyptienne au Niger a atteint entre 2006 et 2009 un volume de 4 millions de dollars au profit de 16.000 patients qui ont bénéficié de produits pharmaceutiques, dans le cadre de la coopération médicale entre les deux pays.
Pendant la même période, l’Egypte a prolongé le protocole de la ferme nigéro-égyptienne pour transformer la ferme d’expérimentation en une unité de production, assortie de deux nouvelles qualités de maïs.
Quelque 40 hectares de terres seront plantés à Guidiguir, dans la région de Zinder (900 km au centre-est du Niger), et chaque année, 40 experts nigériens bénéficient d’un stage technique en Égypte à travers le fonds égyptien de la coopération avec les pays africains.
DS/od/APA
Source : Temoust
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L’Egypte envisage des solutions durables pour venir en aide au Niger en proie à une crise alimentaire cyclique qui touche plus de la moitié des 15 millions d’habitants, a annoncé mardi, l’ambassadeur d’Egypte au Niger. Belal El Masry a ajouté que son pays disposait de spécialistes du domaine agricole disponibles prêts à travailler avec les nigériens pour faire face à la crise, rapporte Africatime. Entre 2006 et 2009, l’aide égyptienne au Niger a atteint près 4 millions de dollars.
Source : Brèves Afrik.com
Mercredi 19 Mai 2010 - 12:30
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Développement de l’usage des langues africaines dans l’enseignement pour lutter contre l’illettrisme et l’échec scolaire en Afrique
Les taux élevés d’abandon et d’échec scolaires en Afrique sont liés dans une large mesure au fait que les enfants africains doivent apprendre à lire, à écrire et étudier dans une langue qui n’est souvent pas la leur. Développer l’usage des langues africaines dans l’éducation semble donc être une des solutions prometteuses pour garantir une meilleure réussite scolaire sur le continent africain.
Dans le cadre de la conférence internationale, organisée par l’ADEA, l’institut UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (IUL), sur l'introduction des langues et cultures africaines dans l'éducation qui s’est tenue au Burkina Faso en janvier 2010, les experts ont démontré que l’enseignement dans les langues maternelles africaines garantissaient de meilleurs résultats scolaires. Cette rencontre a été l’occasion pour les 26 pays participants d’échanger et de s’inspirer des expériences mises en place par des pays comme le Mali, le Malawi ou l’Ethiopie qui intègrent déjà les langues locales dans leur système éducatif.
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