• TARNA - Après la grande sécheresse de 2005 qui avait durement éprouvé ses habitants, le sud du Niger est à nouveau confronté à une sévère crise alimentaire affectant les hommes et leur bétail.

    Un champ de mil le 13 août 2005 près de Maradi au Niger

    AFP/Archives/Issouf Sanogo

    Un champ de mil le 13 août 2005 près de Maradi au Niger

    "Nous mangeons une fois par jour au lieu des trois repas habituels", raconte à l'AFP Abdou Garba, un paysan de Tarna, petit village de la région de Maradi (centre-sud).

    A côté du vieil homme, des enfants se disputent quelques beignets de haricots. Plus loin, des vaches décharnées broutent sur des ordures.

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  • URGENCE MALI (avril 2010)

    Le bureau de l’APMM a reçu le 7 avril une délégation d’élus maliens conduite par Abdou Salam Ag Assalatt, le nouveau Président de l’Assemblée Régionale de Kidal et Arbacane Ag Abzeyack, le maire de la Communauté Urbaine de Kidal.

    Le Président de l'APMM, Jean Lassalle, a aussitôt saisi les plus hautes autorités françaises et européennes sur la nécessité d'une intervention urgente en faveur du Nord Mali qui connaît une véritable catastrophe avec une sécheresse qui décime les troupeaux de cette terre de pastoralisme.

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  • L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) considère comme « Faux Médicaments » des copies modifiées, ceci indépendamment de ce que contiennent les produits, et des médicaments sous-dosés ou sur-dosés et ayant un taux d’impureté variable.
    Les faux médicaments sont aussi des produits qui ont été délibérément ou frauduleusement mal étiquetés. Cela peut s'appliquer aussi bien aux produits de marque qu'aux produits génériques.



    Pendant la réunion de Bamako consacrée au bilan de la lutte contre le paludisme en Afrique de l’Ouest, le Dr ROCHIGNEUX Christophe, du département IST WA de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a fait une communication sur la gravité du phénomène des faux médicaments en Afrique. Selon le Dr ROCHIGNEUX, 10% des médicaments vendus dans le monde sont non-conformes. Ce qui représente, en terme de chiffre d’affaire, plus de 52 milliards d’euros (75 milliards de dollars). Des données disponibles affirment même que le trafic de faux médicaments serait 25 fois plus rentable que la vente de la drogue.
    L’Afrique qui connaît le plus fort taux de paludisme dans le monde, avec 212 millions de cas, occupe le peloton de tête, dans le trafic de faux médicaments liés au traitement du paludisme.
    Pour le Dr Christophe ROCHIGNEUX, 200.000 décès pourraient être évités par an, si les médicaments prescrits contre cette maladie étaient conformes à la réglementation et capables de traiter réellement cette affection. 70% des faux médicaments antipaludiques sont vendus dans les pays membres de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
    Au Sénégal, le marché illicite du médicament représente 7 à 8 milliards de FCFA, soit 40% du marché pharmaceutique du pays. Une étude réalisée en collaboration avec l’OMS et financée par l’USAID sur la qualité des antipaludiques en Afrique révèle que 43% des échantillons testés au Sénégal étaient hors normes contre 12% en Ouganda et 6% à Madagascar
    Plusieurs causes sont à l’origine de ce trafic illicites des faux médicaments. Ce sont :
    La corruption favorisée par une mauvaise gouvernance, la réticence des gouvernements à reconnaître l’existence ou la gravité du problème, l’insuffisance du cadre juridique favorisant la faiblesse ou l’absence des sanctions pénales, l’inefficacité du contrôle de la fabrication à la distribution des produits, le manque de collaboration entre les acteurs impliqués dans la réglementation, le contrôle, les enquêtes et les poursuites, la multiplication des intermédiaires, le perfectionnement de la fabrication clandestine, les prix élevés de certains médicaments et l’accès insuffisant des populations aux services de santé.
    Pour conclure, l’orateur a réitéré l’appel lancé en octobre 2009, à Cotonou par la fondation Jacques Chirac, portant sur l’établissement de mesures réglementaires et législatives contre le trafic des faux médicaments. La rédaction d’une convention internationale pénalisant les trafiquants de faux médicaments en cette année 2010 au siège de l’OMS à GENEVE contribuerait à décourager tous ceux qui s’adonnent à cette pratique qui risque de devenir une autre catastrophe mondiale.

    Bamba Youssouf
    à Bamako

    lundi 19 avril 2010

    Source : Libération-Niger

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  • Union Africaine - 16/04/2010 11:10:00

    A l'issue de la campagne agricole 2009-2010, des millions de personnes, en particulier en milieu pastoral et agropastoral sont en situation d'insécurité alimentaire au Niger, au Tchad et au Nord Est du Mali.

    La production céréalière estimée à 16 millions de tonnes est en baisse de 9% par rapport à celles de l'année dernière. Au Niger et au Tchad des baisses très significatives de l'ordre de 31% à 34% par rapport à l'année dernière ont été enregistrées. Le déficit est encore plus marqué dans les parties sahéliennes de ces pays.

    Au Niger et au Tchad des millions de personnes sont en situation de vulnérabilité critique et ont besoin
    d'assistance d'urgence.

    La situation nutritionnelle reste aussi toujours préoccupante, en particulier pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes ou allaitantes. Des taux de malnutrition aiguë ont été enregistrés dans la plupart des pays du Sahel.

    Par ailleurs, pour la deuxième année consécutive, d'importants déficits fourragers ont été enregistrés dans les zones pastorales et agropastorales au Niger, au Tchad et au Nord Est du Mali et du Burkina.

    Face à cette situation très préoccupante, et compte tenu de la priorité que le NEPAD accorde à la Sécurité alimentaire à travers le Programme Détaillé de Développement de l'Agriculture Africaine (PDDAA), la Commission de l'Union Africaine et l'Agence NEPAD ont lancé une campagne en réponse au défi de la sécurité alimentaire auquel le continent est confronté. Ainsi la Commissaire de l'Union Africaine en charge de l'Economie Rurale et de l'Agriculture et le Secrétaire Exécutif du NEPAD:

    - lancent un appel à la nécessité de rendre effectif les mécanismes de solidarité prévus au niveau régional en appui aux efforts déjà déployés
    - Encouragent les Partenaires au Développement à coordonner leurs efforts sur la base des besoins définis au niveau national
    - Soulignent la disponibilité du NEPAD à conjuguer ses efforts avec le CILSS, la CEDEAO et l'UEMOA pour mobiliser des ressources additionnelles
    - Soutiennent l'avis conjoint des pays membres du CILSS, de la CEDEAO et leurs partenaires sur la situation alimentaire et nutritionnelle au Sahel et en Afrique de l'Ouest du 1er Avril 2010 à Lomé
    - Soutiennent le Plan d'Action d'Urgence Humanitaire (PAUH) des Nations Unis, qui est une réponse a l'appel à l'aide international lancé par le Niger le 10 mars 2010
    - Bien qu'ils reconnaissent la nécessité d'apporter une réponse d'urgence à la crise, ils soulignent la nécessité de renforcer les capacités au niveau local pour un développement durable

    Ils ont en outre mis l'accent sur le fait qu'il faut accélérer la mise en oeuvre du PDDAA, qui est une réponse durable et concrète aux crises alimentaire récurrente auquel l'Afrique fait face.

    Communiqué de http://www.newspress.fr/

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