• Niger : Inquiétude grandissante sur la situation critique de la campagne agricole

    NIAMEY (Xinhua) - Les autorités nigériennes sont de plus en plus inquiètes face au retard important des pluies cette année qui affecte gravement la campagne agropastorale du pays, dont l'agriculture et l'élevage font vivre près de 90% de la population rurale et constituent les deux mamelles de l'économie nationale.
     
    Niger : Inquiétude grandissante sur la situation critique de la campagne agricole
    CC BY Julien Harneis. Femmes qui pechent dans le fleuve Niger
     
    Dans une communication faite mardi au conseil des ministres, le ministre nigérien en charge de l'agriculture, Abdou Labo, a fait savoir que plusieurs localités de la région de Zinder (centre) et Diffa (Est) n'ont pas encore semé.

    La situation est particulièrement grave à Diffa où aucun village du département de N'guigmi (extrême-Est) n'a encore effectué les semis, a-t-il indiqué.

    Au regard de cette situation, le gouvernement nigérien a été instruit pour anticiper et faire face à toute éventualité d'une campagne agropastorale en deçà des espérances.

    Cette situation est d'autant plus préoccupante que la sécheresse engendrée par le retard des pluies est en train de décimer déjà une bonne partie du cheptel dans le nord du Niger, notamment les localités du Nord-Maradi, Est-Tahoua, et Sud-Agadez, les zones d'élevage par excellence du pays.

    Le Niger est connu également pour ses sécheresses cycliques, tous les dix ans. Les grandes sécheresses de 1969, 1974, 1984, 1994 et 2004 ont profondément déstabilisé les populations.

     

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  • mediaGetty Images/ Aldo Pavan

    Les éleveurs sont en crise dans le nord du Niger, dans la région d’Agadez. Il n’y a plus de pâturages et la pluie tarde à venir pour en faire pousser des nouveaux. Les animaux sont en train de mourir de faim. L’Etat a effectué plusieurs missions sur place pour venir en aide à ces éleveurs en crise.

    La situation est désormais critique dans les zones d’Aderbissinat, Ingall et Tchirozerine. Là-bas, une vache peut se vendre à moins de 2 000 francs CFA. Souvent, les bouchers n’en prennent même plus tellement elles sont mourantes. Il en est de même pour les petits ruminants.

    Ce sont les conséquences de la saison des pluies qui tarde à s’installer : les animaux n’ont donc rien à brouter. Une situation que le ministre de l’Elevage est venu constater lui-même.

    Suite à cette visite, une opération de déstockage du cheptel a été lancée le dimanche 20 juillet par des équipes envoyées sur le terrain. Elle consiste pour l’Etat à acheter, auprès des éleveurs, les animaux les plus affaiblis. Les caprins et les bovins sont ainsi achetés à 50 000 francs CFA l’unité et les petits ruminants à 10 000 francs CFA. Avec ces revenus, les éleveurs peuvent se procurer des aliments pour bétails à des prix largement revus à la baisse pour la circonstance.

    Mais les 1 000 tonnes d’aliments pour bétail acheminés sur Agadez sont très en deçà des besoins évalués à quelque 3 400 tonnes pour cette période de crise.

    Source : RFI

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  • exemplaire du journal n°2 d'avril 2004

    Les Tifinagh (ou tifinaɣ) : alphabet tamasheq (təmajăq) enseignait par les femmes touareg à leurs enfants en écrivant dans le sable.

    Dans la culture touareg, l'inventeur mythique du tifinagh est l'ancêtre Anigouran, personnage connu pour sa grande intelligence et auquel sont attribuées plusieurs autres inventions.

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  • Fort taux d’échec aux examens du BEPC session de juin 2014

     Quelque 24.409 élèves ont été déclarés admis sur les 93.302 candidats qui se sont présentés aux examens du Brevet de fin d’étude du premier cycle (BEPC) session de juin 2014, au Niger, soit un taux de réussite de 26,44 pour cent.Sur les candidats qui se sont présentés 42.770 sont des filles et ont enregistré un taux de réussite de 26,13 pour cent alors et les garçons qui sont au nombre de 50.532 ont enregistré un taux de réussite de 28,56 pour cent.

     Selon la ministre des Enseignements Secondaire, Mme Bety Aichatou Oumani, le fort taux d’échec enregistré cette année par les candidats est à imputer aux lacunes trainées par les élèves depuis de longues années et auxquelles s’ajoute un encadrement donné par des enseignants qui n’ont pas le profil.

     Mme Bety Aichatou Oumani a salué tous les acteurs qui se sont mobilisés pour l’organisation de ces examens. Il s’agit des enseignants, des élèves, des parents d’élèves, des Forces de défense et de sécurité, des autorités administratives et coutumières.

     Par rapport aux lacunes et à la qualité des enseignants et des enseignements, la ministre des Enseignements secondaire a souligné que des mesures et des dispositions ont été prises pour améliorer la qualité et trouver des solutions à toutes les difficultés soulevées.

    Copyright : © APA

     

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  • Hommage - Khadija Othmani, mère du musicien, disparu lui aussi, Othmane Baly, grand mère de notre ami et musicien Nabil Othmani nous a  quitté.

    Originaire de Djanet dans le Tassili n Ajjer (Algérie), elle était une des figures de la musique touareg traditionnelle (Imzad et Tindé).

    à écouter le morceau "Manemaknaw" issu du cd Tindé du Tassilli N'ajjer, (Touareg Volume 2)

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