• Bonne fête à toutes les nigériennes et tous les nigériens !

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  • La déforestation : un problème majeur au Niger

    Pour encourager les populations à cuisiner avec du gaz à la place du bois, le Niger baisse ses tarifs. Malgré tout les tarifs sont encore élevés pour une bonne partie de la population qui continue à acheter du bois pour cuisiner, même à Niamey la capitale. Une autre solution serait de faire la promotion des foyers améliorés qui permettent une utilisation réduite du bois de chauffe.

    Une solution à la désertification au Niger : le gaz

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Source image : https://vertigo.revues.org/

     

    Revue de presse :

    Article du journal Le Sahel du 28/08/2014

    Consommation du gaz : Un gain pour l’économie des ménages et pour l’environnement

    Pendant longtemps, la population nigérienne utilise le bois de chauffe et le charbon pour leurs besoins énergétiques. Mais, depuis que le Niger a commencé sa production pétrolière, on assiste à une utilisation de plus en plus intensive du gaz.

    Pays producteur et exportateur, le Niger assure désormais sa consommation nationale en gaz et autres produits pétroliers. Doté d'un système complet d'industrie pétrolière, le Niger produit 44.000 tonnes de gaz par an et la consommation nationale actuelle est moins de 20.000 tonnes. Ce qui permet de couvrir suffisamment les besoins en gaz au niveau national. Du coup, il est aisé de constater que l'utilisation du bois et du charbon pour la cuisine perd de plus en plus de terrain surtout dans la capitale Niamey et même dans certains gros centres urbains. Le développement des sociétés de distribution et la multiplication des points de vente de gaz sont là pour témoigner de cette évolution positive surtout pour un pays aux trois quarts désertiques.

    Cependant, comme le dit un adage : «le bonheur des uns fait le malheur des autres», cette situation ne fait pas l'affaire des vendeurs de bois. Le marché est de plus en plus en baisse, car le cercle de ceux qui utilisent le bois pour la cuisine se rétrécie chaque jour davantage. Dans les foyers, les femmes se tournent vers le gaz du fait de sa facilité d'utilisation et aussi parce que le prix est abordable. Pour les commerçants du bois, la vulgarisation de l'utilisation du gaz constitue un frein pour leurs activités. Ils assistent impuissants à la chute de leurs revenus et de leurs bénéfices. «Avant l'abondance du gaz, je gagnais vraiment beaucoup sur le bois car j'ai même construit ma propre maison. Mais maintenant ce n'est plus le cas, on arrive même à peine à s'en sortir. En outre, en cette saison pluvieuse, l'accès au bois est difficile voire même impossible car les voies sont mauvaises » se plaint Aboubacar, un vendeur de bois au quartier Bandabari.

    C'est la même situation du côté des vendeurs du charbon de bois importé. Les commerçants s'approvisionnent en majorité au Ghana. Le sac leur revient à 6500 ou 7000 FCFA tout au plus. Ils le revendent à certains foyers à 8500 voire 8750 FCFA le sac. Jusqu'à une date récente, le charbon était un combustible très prisé pour la cuisine dans beaucoup de foyers du fait qu'il ne dégage aucune fumée. Mais, son marché subit aussi la loi de l'abondance et de l'accessibilité du gaz. «Avant je vendais 5 à 6 sacs de charbon par jour à 8500 voire 8750 FCFA l'unité et je ne vendais pas en détail. Mais aujourd'hui, avec l'avènement du gaz, j'arrive à peine à écouler 2 sacs par jour et je suis aussi obligé de vendre par sachet pour ceux qui en veulent » confie Sani Nouhou, un vendeur de charbon à Kini habou au quartier Yantala.

    Aussi, avec la vulgarisation du gaz, les consommateurs n'ont pas tardé à faire la différence des avantages qu'ils peuvent en tirer par rapport à l'utilisation du bois ou du charbon. «Je consommais en moyenne 600 FCFA de bois par jour. Plus tard, je suis retournée au charbon qui me coûtait aussi cher mais aujourd'hui grâce à mon réchaud à gaz, c'est un véritable soulagement. Non seulement c'est plus facile surtout en cette saison des pluies, mais aussi c'est plus économique», se réjouit une ménagère. Utilisé pour diverses activités, le gaz est un combustible fossile constitué d'un mélange d'hydrocarbures gazeux, dont le méthane (CH4) est l'un des principaux composants. La bouteille de 12 kg qui était à 6000 FCFA se vend aujourd'hui à 3750 FCFA, tandis que celle de 6 kg qui coûtait auparavant 3500 F est aujourd'hui à 1800 FCFA.

    Ce qui rend facilement accessible et disponible ce combustible, convoité par plusieurs pays de la sous région. Il a été lancé par ailleurs sur toute l'étendue du territoire national, une campagne de promotion et de vulgarisation du gaz butane appelé aussi gaz domestique. La société Gani Gaz est l'une des sociétés qui participent à cette campagne à travers la promotion de son kit Gani gaz. D'après le directeur général de cette société Mahmoud Ali, la demande s'accroit avec le rythme adapté au pouvoir d'achat d'un nigérien ordinaire. ''L'utilisation du gaz est très économique. A titre illustratif, un restaurateur qui consommait 5000 FCFA de bois par jour peut utiliser actuellement la bouteille de 12kg pendant 3 jours, ce qui lui fait une économie de plus de 11.000 FCFA », explique le DG de Gani Gaz.

    En somme, le gaz nigérien est une source d'énergie disponible et accessible aux consommateurs. Il permet d'une part une meilleure préservation de l'environnement et d'autre part, il contribue à l'allégement des dépenses énergétiques pour les foyers et des tâches domestiques pour les femmes nigériennes.

    Oumarou Chetima et Zabey Moussa Abdourahim (Stagiaires)

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  • Alors qu'avez lieu cette semaine les examens du baccalauréat dans toutes les villes du Niger, il a été fait état de "fuites" des sujets...une véritable catastrophe générale !!!

    Les élèves devront-ils repasser certaines épreuves ? Qui sont les fraudeurs et seront-ils punis ? En tout cas, une sacrée injustice pour celles et ceux qui ont travaillés durement pour préparer cet examen...

    Bac 2015 au Niger : fraude à grande échelle !

     

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  • Flambée des prix pour le panier de la ménagère nigérienne

    Ramadan au Niger

      
     En ce début du mois béni de Ramadan, une période au cours de laquelle il est recommandé à tous les musulmans de multiplier les bonnes œuvres, on assiste à une hausse inexplicable des prix des produits de première nécessité. Cette cherté se répercute du coût sur le panier de la ménagère qui se retrouve ainsi dégarni. En effet, les commerçants attendent toujours le début de ce mois béni pour faire grimper les prix des produits de grande consommation. C'est ainsi que, dès le premier jour, on a assisté à une hausse considérable des prix de certains produits sur presque tous les marchés de la capitale ainsi qu'au niveau des points de vente des différents quartiers de la ville. Le kilogramme de viande, l'aliment le plus accessible pour le consommateur moyen comparativement aux volailles, se vend aujourd'hui à 2600 FCFA au lieu de 2400 il y a quelques jours. Les légumes qui étaient à un moment disponibles sur le marché et accessibles à toutes les bourses, sont devenus rares et chers. C'est ainsi que la tasse de tomate fraiche est montée à 3000 voir 3500 francs; le piment vert se vend à 2000 francs la tasse ; le tas de poivron qui était à 500 francs coûte aujourd'hui 1500 francs.
    Quant aux autres légumes comme la carotte, les aubergines, les choux, ils ont presque disparu du marché, et le peu qui est encore disponible n'est pas de bonne qualité. Selon les explications données par Assoumane, un commerçant du marché Wadata, cette cherté est due au fait que ces produits sont actuellement importés des pays de certains pays de la sous-région, notamment le Nigeria, le Burkina Faso et le Ghana. Mais ce qui exaspère le plus les clients, c'est la hausse des prix des produits locaux, cultivés au Niger. Parmi ces produits, on note surtout l'oignon et l'ail. La tasse d'oignon, ainsi que celle de l'ail, coûtent aujourd'hui 2500FCFA chacune.
    Le mois de Ramadan est aussi une période de forte consommation de jus. Aussi, les prix des ingrédients entrant dans la préparation de cette boisson ne sont pas en reste dans la hausse. C'est ainsi que le prix de la tasse de citron, que les consommateurs trouvaient trop cher à 1250 francs il y a quelques jours avant le Ramadan, se vend aujourd'hui à 2500FCFA ; le gingembre est à 2200 francs la tasse et le bouquet de menthe à 400 francs. Ce qui oblige les jeûneurs à se rabattre sur les jus importés.
     
     
    Source : Hamma Wakasso Aïchatou / Le Sahel.org

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  • "Courir pour la Paix au Niger"

    Nous en avions parler sur ce blog, le GMT, Grand Marathon du Ténéré, c'est maintenant aussi un film documentaire réalisé par le cinéaste français THOMAS FISCH.

    L’histoire de « Courir à Agadez » est celle de Agdal dans sa préparation du marathon, dans ses tracasseries avec l’administration et ses rendez-vous avec les différents interlocuteurs, sponsors, coureurs, habitants de la ville d’Agadez…
    Il lui faut assurer la sécurité des concurrents. Il doit soutenir ces athlètes en lutte contre un environnement hostile, et contre eux-mêmes. Mais surtout, Le Grand Marathon du Ténéré incarne l’espoir pour Agdal le touareg d’apporter à nouveau un projet de développement à ses compatriotes.

    Il sera présenté AU FESTIVAL PASSERELL AFRIKA le Samedi 25 juillet à 19H à la Salle des fêtes de TREVOUX (01)

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