• Après trois années d’absence, les éleveurs du nord Niger ont convergé vers les terres salées d’Ingall pour la traditionnelle cure salée. Placée sous le signe de la paix, le renforcement de  la cohésion sociale et l’unité nationale, la cure salée qui s’était déroulée du 25 au 27 septembre a été une tribune de choix pour porter le seul message qui vaille pour nous : celui de la Paix !

    Dans son discours d’ouverture, le Gouverneur de la région, le Colonel Garba Yayé a demandé à la population d’apporter sa contribution dans la restauration de la paix car  disait-il :  « il faut individuellement et collectivement prendre conscience que l’insécurité n’est pas une fatalité. Par un sursaut patriotique, on peut y mettre fin. la paix est une richesse que nous sommes entrain de gaspiller et notre avenir y dépend. »

    Plusieurs innovations ont été observées cette année à Ingall. Ainsi des concours culturels ont été inclus dans le programme des manifestations au grand bonheur des participants.

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  • Le gouvernement du Niger et ses partenaires humanitaires appellent les donateurs à soutenir durablement le pays

    Groupe Sectoriel Communication

    Niamey, le 8 Octobre – A l’heure où le Niger a commencé à récolter ses premières tiges de mil, le gouvernement nigérien et ses partenaires humanitaires appellent la communauté des donateurs à rester aux côtés des populations extrêmement fragilisées par les crises récurrentes qui affectent ce pays du Sahel.

    Les autorités du Niger et les partenaires humanitaires se félicitent de la qualité des  réponses apportées à la crise 2010, qui ont permis de diminuer considérablement le nombre de zones vulnérables à l’insécurité alimentaire, et de prendre en charge plus de 220 000 enfants sévèrement malnutris de moins de 5 ans depuis le début de l’année. Aujourd’hui ce sont près de 10 000 enfants qui sont accueillis et pris en charge chaque semaine dans les structures spécialisées ; soit autant d’enfants qui sont sauvés de la malnutrition et de ses complications. Cette réponse massive et concertée du gouvernement et de ses partenaires a été possible grâce au Plan d’Action Humanitaire d’Urgence, pour un montant de 357 millions de dollars, dont 255 millions ont déjà été reçus à la date du 4 octobre (soit 71%). Les deux grands secteurs d’intervention sont les programmes d’aide alimentaire et de soutien à l’agriculture, qui ont respectivement reçu 75,6% (193 millions) et 11,3% (29 millions) des 255 millions de dollars déjà mobilisés pour l’action humanitaire.

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  •  Allégresse à Niamey

    Eliminatoires CAN 2012

    10/10/2010 - 21:20 - Mis à jour le 10/10/2010 - 21:21

    Une liesse populaire a salué dimanche dans les rues de Niamey, la victoire "historique" du Niger face aux Pharaons d'Egypte tenants du titre (1-0), lors de la 2e journée des qualifications à la CAN-2012, a constaté un journaliste de l'AFP.

    "Ca y est, les Pharaons champions d'Afrique sont tombés à Niamey !", a lâché le journaliste de la radio nigérienne au coup de sifflet final.

    L'unique but marqué par Moussa Ouwoh Maazou (34e), l'attaquant du club français des Girondins de Bordeaux, a suffit pour enflammer le public.

    "Vive le Mena (surnom de la sélection, antilope en dialecte local), vive le Niger", "Nous sommes très forts", scandaient les 30.000 spectateurs massés dans les gradins du stade Général Seyni Kountché, le plus grand du pays.

    A l'issue du match disputé sous un soleil de plomb, des centaines de personnes drapées aux couleurs du Niger (orange, blanc, vert), ont sillonné la ville dans des véhicules avec concerts de klaxon et de +you-you+ (cris de joie).

    Des embouteillages monstres se sont formés sur plusieurs kilomètres dans le centre de la capitale d'habitude déserté le dimanche.

    Pour saluer la prouesse de leur équipe nationale, les médias publics et privés locaux ont suspendu leurs émissions pour diffuser des clips et des chansons dédiées au "Mena" par des orchestres locaux.

    La veille de la rencontre, la junte militaire au pouvoir avait invité le public à "sortir massivement". Elle a racheté 10.000 billets qu'elle a gratuitement distribués.

    La Fédération nigérienne (FENIFOOT) a également mobilisé des crieurs publics qui ont sillonné les quartiers pour inciter les +Niaméens+ (habitants de Niamey) à venir soutenir leur équipe, renforcée pour la circonstance par cinq professionnels évoluant à l'étranger.

    "En y mettant les moyens, on peut aller encore loin dans la compétition", sourit Ali Sanda, un supporteur venu spécialement de Zinder, à un millier de km, pour assister au match.

    Le Niger est classé au 150e rang mondial de la Fédération internationale (FIFA) et l'Egype 9e. Les deux pays ne s'étaient jamais affrontés en compétition officielle.

    "Cette victoire est symbolique pour le Niger dont l'image est ternie depuis des mois par une grave crise alimentaire", a estimé un responsable onusien.

    Source : Eurosport.fr

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  • <b>Ibrahim Agali, 56, chief of the nomad village of Tajae, Niger:</b> 'Of course, there is solidarity but it is not sufficient. The people who want to help the weakest do not have enough to help themselves. There is nothing inside my grainery. It has been empty for four months.  <p>'The first drought I remember was in 1974. Back then we were forced to start growing crops as well as keeping our animals. Now the droughts are every three to four years. It's very difficult. We run out of food, and men leave and they don't come back. But who can blame them? They are going in search of food and work. Women and children are the first to be affected by droughts. The husbands leave the family alone and all they can do is wait for him to send back money. Yes, it comes, but it is not always enough. Some of my villagers have lost 20 per cent of their cattle in the last drought, some as much as 80 per cent.'</p> Ibrahim Agali, 56, chief of the nomad village of Tajae, Niger: 'Of course, there is solidarity but it is not sufficient. The people who want to help the weakest do not have enough to help themselves. There is nothing inside my grainery. It has been empty for four months.

    'The first drought I remember was in 1974. Back then we were forced to start growing crops as well as keeping our animals. Now the droughts are every three to four years. It's very difficult. We run out of food, and men leave and they don't come back. But who can blame them? They are going in search of food and work. Women and children are the first to be affected by droughts. The husbands leave the family alone and all they can do is wait for him to send back money. Yes, it comes, but it is not always enough. Some of my villagers have lost 20 per cent of their cattle in the last drought, some as much as 80 per cent.'


    Lire l'ensemble de l'article sur  : http://www.independent.co.uk/

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  • (26:31)
    Par Sayouba Traoré

    Ce qu’on appelle Tadress, c’est une zone écologique qui s’étend au sud de la région d’Agadez au Niger. C’est un paysage aride planté d’épineux. En temps normal, faire de l’élevage dans cette zone est un parcours du combattant. Et quand le climat se dérègle, l’éleveur ne sait plus comment faire face.

    Devant le siège du projet SESAC, dans le quartier Pays-Bas de la ville d'Agadez.
    Devant le siège du projet SESAC, dans le quartier Pays-Bas de la ville d'Agadez.
    © Sayouba Traoré/RFI

    Le problème central, c’est le faible niveau des productions des troupeaux qui n’arrive plus à satisfaire la totalité des besoins alimentaires et monétaires des familles d’éleveurs. Heureusement en 2006, le Projet de sécurisation sanitaire et alimentaire du cheptel, ou SESAC, a commencé à encadrer les éleveurs. Tour d’horizon dans le quartier Pays-Bas de la ville d’Agadez et dans le village de Guèrmaouan dans la commune d’Aberdissinat.

    Invités :
    - Docteur vétérinaire Iliou Issa, chef du projet SESAC
    - Manou Mahamane Ousmane, responsable de la planification du projet SESAC
    - Souleymane Moussa, secrétaire exécutif de l’ONG Tadress
    - Docteur Moussa Ag Mat, vétérinaire privé à Agadez.

    Source : RFI

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