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  • OCHA fait le point à la date du 13 septembre 2010

    Dans son bulletin hebdomadaire du 09 au 15 septembre dernier, le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires Niger a fait le point de la situation des différentes maladies constatées dans quelques régions du pays. Ainsi donc, en ce qui concerne le Choléra, à la date du 13 septembre, 565 cas ont été notifiés au Niger, dont 38 décès. Ces cas sont répertoriés dans les régions de Diffa, Zinder et Maradi. La mobilisation des ressources additionnelles devient nécessaire.

    Au-delà de cette maladie, il y a aussi le paludisme qui a été diagnostiqué dans la région de Zinder où tous les districts sanitaires ont dépassé le seuil d’épidémie. La région a enregistré 24.705 cas de paludisme (dont 54 décès) à la semaine 33, contre 13.216 cas (dont 34 décès) à la semaine 32.

    Du point de vue de la situation de la période hivernale en cours, il a été enregistré une bonne pluviométrie un peu partout dans le pays, le tissu herbacé connait un développement favorable qui augure de bons stocks de fourrage. Cependant on craint des feux de brousse qui pourraient annihiler cet espoir.

    Source : OCHA-Niger

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  • Le légendaire fleuve Niger qui prend sa source dans les montagnes lointaines du Fouta Djallon et qui arrose cinq pays avant de se jeter dans la mer, se meurt lentement. Non pas que sa source se soit tarie, mais tout simplement menacé d’ensablement qui risque à terme d’assécher durablement son lit. Pourtant la sonnette d’alarme a été vite tirée par les techniciens du Bassin pour avertir les autorités des pays riverains sur l’imminence du danger. Des forums, des colloques, des Tables Rondes ont été organisés en direction des bailleurs de fonds afin d’aider ces pays pour éviter que le fleuve Niger ne connaisse le même sort que le Lac Tchad qui a perdu la moitié de ses eaux du fait de son ensablement. Au Niger, au titre des plans de sauvetage, le désensablement a été retenu comme une technique efficace pour lutter contre ce fléau. C’est dans cette optique que l’Etat du Niger a été amené à étudier la possibilité d’un curage du fleuve, et un dossier technique a été élaboré dans ce sens par les techniciens du Ministère de l’Hydraulique et de l’Environnement. Ce dossier technique a fait l’objet d’un Avis d’Appel d’Offres lancé par le gouvernement du Niger en vue de l’exécution du marché portant sur le désensablement du fleuve Niger pour un montant total de 76 milliards de francs CFA. Cet appel d’offres émis le 20 février 2009 a été attribué le 22 juillet de la même année à une société dénommée M.F.W Dredging & Marine Niger SARL, qui possède une grande expertise en la matière pour avoir déjà opéré sur une partie du fleuve qui traverse le Nigeria. Après quelques retards pris pour le démarrage des travaux de curage par la société adjudicatrice, retards dus notamment aux changements politiques intervenus le 18 février dernier, le chantier est sur le point de commencer. Déjà, le matériel nécessaire à l’exécution du contrat était pré positionné sur le terrain par M.F.W Dredging & Marine Niger SARL. Les dernières formalités administratives qui bloquaient ce dossier viennent d’être levées et il ne reste qu’à signer le contrat d’exécution. Cependant, cette première partie du marché ne concerne qu’une portion du fleuve trop courte pour constituer une véritable opération de sauvetage du fleuve Niger. Or, c’est sur toute son étendue qui traverse le Niger que le bassin est menacé d’ensablement, et par conséquent, l’opération de désensablement, si elle veut être efficace et durable, devra concerner une majeure partie de cette surface. Comme nous l’avions dit plus haut, le désensablement du fleuve étant un projet global destiné à pérenniser ses ressources hydrauliques d’un montant de 76 milliards de nos francs, devra être une priorité pour les autorités nigériennes actuelles et futures, car le fléau n’attend point nos caprices ! Des pays voisins avec lesquels nous partageons ce cours d’eau ont déjà pris une bonne longueur d’avance sur nous dans ce sens.
    Alfa

    17septembre 2010
    Publié le 15 septembre 2010
    Source :  Opinions

    http://www.nigerdiaspora.net

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  • Atri N'Assouf en concert avec l'assocation Telilt

    (Aide en Tamasheq) - Paris - 25 Septembre 2010

    Paris - Espace Kiron - 10 rue de la Vacquerie - Paris 11e

    Culture

    Plus d'info et source :
    Association Telilt
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  • Un enfant au Tchad.

    16 septembre 2010 – Alors que la période des récoltes approche dans l'est du Sahel, les taux de malnutrition chez les enfants restent à des niveaux critiques au Tchad, a prévenu jeudi le Programme alimentaire mondial (PAM), qui est en revanche plus optimiste pour le Niger.

     

    « Nous avons vu l'impact positif d'une assistance alimentaire bien coordonnée et dans les temps, fournie en partenariat avec le gouvernement du Niger », a déclaré la Directrice exécutive du PAM, Josette Sheeran. Par contre, « la situation au Tchad est toujours alarmante. Après une longue période de soudure, les enfants sont affaiblis et ont toujours besoin de recevoir de la nourriture et un soutien en matière de nutrition ».

     

    Plus tôt cette année, après des précipitations faibles et irrégulières à travers le Sahel oriental, la plus grande partie de la récolte de 2009 a été détruite, le paysage desséché et les trous d'eau pour le bétail asséchés. Les taux de malnutrition ont grimpé à un niveau alarmant. Face à cette situation, le PAM a mis en place des opérations d'assistance alimentaire d'urgence au Niger et au Tchad avec pour objectif de répondre aux besoins nutritionnels des jeunes enfants et de nourrir les familles tout au long de la période de soudure, quand la nourriture est en quantités limitées et les prix grimpent.

     

    « Au Niger, nous commençons à voir les prix des denrées alimentaires baisser sur les marchés locaux dans certaines endroits, et les taux de malnutrition chez les très jeunes se stabilisent dans certaines parties du pays », a dit le Coordonnateur d'urgence du PAM pour le Sahel oriental, Manuel Aranda da Silva, qui vient juste de conclure une mission au Niger et au Tchad.

     

    En revanche, « les niveaux élevés de malnutrition que j'ai vu chez les enfants au Tchad m'ont convaincu que nous allons devoir maintenir le rythme élevé de notre opération actuelle, au moins pendant les trois prochains mois et commencer à travailler sur les causes structurelles de la malnutrition et de l'insécurité alimentaire pour augmenter la résistance aux sécheresses actuelles ».

     

    « Le système de santé au Tchad ne couvre pas toutes les zones, et il y a moins d'organisations non gouvernementales pour apporter leur aide aux distributions alimentaires du PAM », a expliqué M. Aranda da Silva.

    Source :

    Culture

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