• Les athlètes nigériens aux JO de Londres

    JO : en 2000 vous avez eu droit à l’équato-guinéen nageur, en 2012 vous aurez le nigérien pagayeur

    Hamadou Djibo Issaka athlète nigérien dans la discipline d’aviron a fait une entrée remarquable ce dimanche sur la Tamise. Hamadou qui a découvert ce sport il y’ a de cela trois mois, s’est pris de passion pour cette discipline au point de vouloir représenter son pays aux jeux de Londres. Son acte relève d’une audace dont seuls nos voisins les Mena du Niger ont le secret. Un peu de sérieux, même si l’intention est louable, comment voulez-vous que quelqu’un qui a commencé à s’entraîner trois mois avant les jeux et qui s’est qualifié au deuxième repêchage puisse se mesurer à des athlètes aguerris qui n’ont d’occupation que la pirogue, pardon je voulais dire aviron. Disons seulement que, impossible n’est pas Mena. Son audace lui a valu la sympathie de la commission olympique qui lui a envoyé une invitation.

    Dès son entrée en lice à l’annonce de son nom, on voit un intérêt particulier du public. Coup de départ, les quatre concurrents de Hamadou sont partis comme des flèches, le speakring crit « You can do it, » « Tu peux le faire, » . Commence alors, la mésaventure de notre ami, un tour de pagaie par ici, un autre par là, il grimace, ont voit la souffrance sur son visage, il se tortille, le canoë s’arrête, la foule se lève et rugis de ferveur, les « aller » et « tu peux le faire » pleuvent, notre homme se sent ragaillardie et repart dans la douleur et les cris, dans la peine la ligne d’arrivée s’est portée à son secours, terminant 1 minute et 40 seconds après le médaillé d’or. Hamadou a reçu de la part du public la plus belle ovation qui soit depuis l’ouverture des jeux, le public était debout pour saluer sa bravoure.

     Un exploit relevant de l’insolite ne pouvant échapper aux journalistes, à sa sortie de l’eau toute une armée de journalistes et cameramen l’attendait. Ce fut le choc des micros et caméras. Volant ainsi la vedette aux médaillés, qui d’ailleurs n’apprécient guère cette « imposture » l’ancien champion Steve Redgrave quatre fois médailles d’or en aviron se faisant leur voix, a lâché avec amertume « Il ya de meilleurs rameurs de différents pays qui ne sont pas autorisés à concourir en raison des différents pays que vous avez, ». Peu importe, notre Mena a atteint son objectif. Hamadou n’est pas avare de commentaires et même fière de son exploit, devant la presse il nous sert des « Cela fait seulement trois mois que je me suis mis à l’aviron et je participe aux JO« , « Je n’ai pas de technique, j’ai juste de la force« , « Je suis très content d’être le premier représentant de mon pays à participer aux Jeux en aviron. Il y avait tant de public pour m’encourager. Finir sous de tels applaudissements est un motif de fierté, j’ai donné le meilleur de moi-même pour mon pays« .

     Après l’Équato-Guinéen Éric Moussambani dit « Éric l’anguille » (Eric the Eel) qui s’est fait remarqué lors de sa participation en nation aux JO de Sydney en 2000 (vidéo), nous avons eu Hamadou « la godille paresseuse » (The Sculling Sloth). Pardi, ces Bristish sont doués pour les surnoms. Vous pouvez revivre son exploit en regardant la vidéo. Bravo Mena!

     Mena : Équipe Nationale du Niger

    Source :tchadinfos.com

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     N'en déplaise au journaliste de Tchad infos l'athlète nigérien persévère !! 

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    Qualifié pour le second tour à l’issue de sa prestation de samedi dernier, l'athlète nigérien en sport d'aviron Djibo Amadou Issaka s'est encore qualifié pour les demi-finales dimanche dernier. Après ce deuxième succès, il s’est produit hier mardi pour tenter de passer en finale de cette compétition dans le lac Eton Dorney, à environ 70 kilomètres de Londres. Et de trois ! C’est le troisième succès de l’athlète nigérien à ces jeux olympiques de Londres 2012. Hamadou Djibo Issaka disputera vendredi prochain la finale E. Quel que soit son résultat, il a réussi à séduire les passionnés  de l’aviron, et a faire honneur aux couleurs nationales.


    C'est une prestation inattendue du Nigérien, qui surprend le milieu des spécialistes de ce sport nautique qu'est l'aviron. Déjà Djibo Amadou Issaka fait l’objet de la curiosité de la presse anglaise qui ne tarit pas d’éloge pour  lui. Qualifié pour les JO presque dans l’anonymat complet à l’occasion des compétitions africaines, le Nigérien a fait sensation sur les bords de la Tamise.  Désormais cette discipline qu’est l’aviron  doit bénéficier de beaucoup d’égards de la part des pouvoirs publics. Car  la première fois que le Niger est présent aux Jeux Olympiques dans cette discipline, il est déjà classé parmi les meilleurs du monde. Et ce sport est bien praticable au Niger où il ya un fleuve qui traverse le pays sur plus de 550 km, en plus des lacs et des mares semi permanentes. C’est un sport de compétition vieux de  200 ans. L'intérêt pour ce sport s'est accru après que les universités d'Oxford et de Cambridge(en Angleterre) aient commencé à s’affronter sur les flots de la Tamise en 1829 ; une rivalité qui perdure jusqu'à aujourd'hui avec la course annuelle Boat Race. L’aviron moderne est réputé pour les démonstrations de force et d'endurance des athlètes qui repoussent les barrières de la douleur pour tenter de remporter l'or olympique. L’aviron apparaît sur chaque programme olympique depuis ses débuts aux Jeux de Paris en  1900. La compétition féminine d’aviron est apparue au programme olympique aux Jeux de Montréal 1976.  Les épreuves d’aviron constituent des affrontements au coude à coude comprenant des épreuves allant du rameur en couple, où chaque athlète manie une rame, aux huit de pointe avec un équipage de huit personnes et un barreur. Il existe également des épreuves de poids léger pour lesquelles les athlètes de chaque bateau doivent se plier à des limites de poids. Le format de la compétition dépend du nombre de bateaux en lice. Chaque épreuve comprend un tour de repêchage ; une série de courses supplémentaires permettant aux athlètes de se qualifier pour les demi-finales ou les finales et de déterminer leur classement en fonction de la performance.


    "Je n'ai pas de technique, j'ai juste de la force (...) Je suis très content d'être le premier représentant de mon pays à participer aux Jeux en aviron. Il y avait tant de gens pour m'encourager. Finir sous de tels applaudissements est un motif de fierté, j'ai donné le meilleur de moi-même pour mon pays," a déclaré notre compatriote à Reuters.
    Oumarou Moussa, envoyé spécial

    Source : Niger Diaspora, jeudi 2 août 2012

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