• Fati Amadou dite Toumba : la reine du tissage et de la décoration

    fatiLe Salon International de l'Artisanat pour la Femme édition 2011 a été un lieu de rencontre pour beaucoup de femmes exerçant dans le domaine de l'artisanat notamment. Il  a aussi été l'occasion pour le reste du monde d'apprécier et de découvrir les potentialités riches et variées dont regorge notre pays en matière d'artisanat, un secteur qui mérite d'être entretenu pour relancer l'économie nationale et favoriser le développement endogène.

    Fati Amadou surnommée Toumba est une des nombreuses femmes nigériennes ayant participé à ce salon. Cette femme s'est spécialisée dans la transformation des produits alimentaires (transformation du maïs en couscous, de l'arachide en huile et en tourteau) ; la confection d'objets de décoration de chambre, notamment celle des jeunes mariées dans la pure culture peuhle, et la confection des bonnets pour les hommes. Les deux derniers produits sont fabriqués sur la base de feuilles de palmiers doum comme matières premières.

    Âgée de 53 ans, Toumba se bat pour dit elle, se créer des conditions de vie meilleure. De teint clair, Fati Amadou est originaire de Guéladjo (Say). Elle affirme avoir  commencé la confection des bonnets et autres objets de la décoration à l'âge de 13 ans. Fati se dit satisfaite de son métier qui lui a permis de participer à des grandes rencontres d'envergure internationale où la concurrence règne véritablement  entre les articles.

    Parlant  des décors de la chambre, Toumba a indiqué qu'ils sont constitués de paniers ; de calebasses ; de petites nattes etc. Une fois que les feuilles de palmier sont cueillies, on les laisse sécher pendant 2 à 3 jours selon les périodes, a-t-elle expliqué. Puis commence le travail proprement dit c'est-à-dire celui de la matérialisation de l'objet qu'on veut confectionner en ayant bien entendu toutes les couleurs de tissu sous forme de fil.

    S'agissant de la transformation du maïs en couscous. Fati Amadou affirme l'avoir apprise lors des foires et rencontres auxquelles elle a participé. Elle a  un capital d'expérience de 2 ans en la matière. Le sachet de couscous est vendu à 1000FCFA. Toumba précise que, s'agissant principalement des calebasses, elles sont confectionnées dans les règles de l'art et sont destinées à une catégorie de clients. Les paniers et les bonnets se vendent respectivement à 2500F et 1000FCFA. Des articles qui se sont vendus comme des petits pains lors du salon. D'ailleurs,  quelques jours seulement après l'ouverture de l'exposition, Fati Amadou a écoulé la plupart de ses produits.

    Source : http://www.lesahel.org

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