• Saison froide : bien habiller les enfants

    En période de froid, le marché de Wadata, très sollicité est une référence dans la ville de Niamey. Blousons, manteaux, ensembles pantalons et chemises pour enfant ou adulte. Et, les femmes sont les plus  nombreuses dans ce marché parce que très soucieuses de protéger leurs progénitures. Ce que confirme  M. Sadou Ibrahim, vendeur de Kagoul, chaussettes et vêtements contre le froid pour les enfants.

    Normal direz vous car, il y a toujours des maladies liées à cette  période de froid. Et les enfants en sont les principales victimes. Selon Mme Souleymane Ramatou, ‘'les habits sont vraiment disponibles sur le marché même s'ils sont chers. Mais la santé n'a pas de prix. Pour cela, nos enfants ont besoin d'une bonne protection pour éviter certaines maladies comme le rhume,  la bronchite, les problèmes  et d'autres infections  respiratoires qui font souffrir ces êtres fragiles''. Elle a aussi indiqué qu'avec  2000 ou 3000F, on peut  vêtir son enfant''. 

    C'est pourquoi, elle a lancé un appel à ses sœurs de prendre soin  de leurs enfants en leur achetant des vêtements lourds et surtout de ne pas  les laver de bonne heure, car dit-elle la santé n'a pas de prix. Quant à M. Sadou Ibrahim, il affirme que certains clients trouvent les blousons, chaussettes pour les enfants  moins chers, et d'autres non. Mais c'est bien normal, parce que les gens n'ont pas  les mêmes revenus.

    Selon Hamidou Hamani, un autre vendeur, avec la demande de plus en plus importante, les prix connaissent une certaine hausse. Et, cela semble tout à fait normal. Hamidou Hamani préfère d'ailleurs parler de l'approvisionnement chez les commerçants grossistes. Il explique également que son groupe cible, ce sont les enfants, car ce sont eux qui ne supportent pas le froid. Le prix de la friperie pour la catégorie des enfants tourne, selon lui, autour de 1500F à 2000F.

    Mounkaila Hamani, un autre vendeur affirme que la friperie ne coûte pas cher au Togo, au Ghana, et à Cotonou, d'où elle leur provient. Les problèmes cruciaux que rencontrent les commerçants sont : la  cherté du transport et les tracasseries douanières dans notre pays, précisément à Gaya. S'agissant des prix, ils varient selon le genre et la qualité. Ainsi, on peut acheter une veste à 1000F, un manteau ou un blouson à 2500F. Le prix en gros varie en fonction du contenu de l'emballage. Les deux commerçants sont certains que d'ici quelques jours, la demande sera encore plus forte.

    Ils pensent qu'à l'intérieur du pays, le marché de la friperie est plus florissant. Ils se rappellent toutefois  que l'année dernière à cette période, il y avait beaucoup plus de clients. Traditionnellement, les opérateurs économiques achètent  la friperie à Cotonou, mais le problème du port les a obligé à s'orienter vers les autres pays comme le Ghana et le Togo. En outre, selon Ila Yayé, les  ballots de friperies proviennent de l'extérieur par commande. Un ballot d'habits, communément appelé « diila , coute130.000F à 200.000F selon la qualité et il contient environ 90 à 100 blousons.

    Un blouson pour enfants peut être vendu à  1000F. La particularité de la vente de la friperie, a souligné M. Ila Yayé, c'est qu'elle a sa période de traite. Après le froid, il faut automatiquement plier les bagages et les mettre dans un magasin pour attendre l'année suivante'', explique-t-il. Pour lui, un emballage de blousons, dont le groupe cible sont les enfants, est beaucoup plus facile à écouler que celui qui contient des blousons pour adultes.  Quand la demande est forte M. Ila précise qu'il peut écouler tout un ballot entier de blousons en l'espace d'une semaine.

     

    Source : Sahel dimanche

    Partager via Gmail

    Tags Tags : , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :