• Paludisme : à la recherche des plantes oubliées

    Culture

    © IRD / G. Bourdy Quinquina de Cayenne

    L’apparition de résistances à l’artémisinine, le traitement du paludisme le plus répandu à ce jour, relance la recherche de molécules actives contre le parasite Plasmodium falciparum responsable de la maladie. Dans un numéro spécial de la revue Malaria Journal , des chercheurs de l’IRD et leurs partenaires( 1) soulignent l’énorme potentiel que recèlent les plantes. Si ces dernières composent déjà de nombreux produits pharmaceutiques, la flore mondiale demeure largement inexploitée, 90% restant méconnue.  

    Pour découvrir les médicaments de demain, la recherche médicale doit revisiter les pharmacopées traditionnelles. De fait, plus de 1200 espèces végétales sont utilisées à travers la planète pour soigner le paludisme, dont bon nombre ont démontré une efficacité. C’est l’action conjointe de plusieurs molécules qui par un jeu de synergie amplifie l’activité antiparasitaire de l’une d’entre elles et fait la force des remèdes traditionnels. La recherche de ces synergies ouvrira de toutes nouvelles pistes thérapeutiques.

    En termes d’accès au traitement, exploiter des ressources naturelles locales augmenterait la disponibilité des médicaments et réduirait leur coût pour les populations.

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