• Niger, les observateurs se félicitent de la bonne tenue du scrutin

    Par Tedhil dans Actualités le 14 Mars 2011 à 10:53

    Le chef de la délégation de l'UA, le Sénégalais Khalifa Ababacar Sall, lors d'une conférence de presse à Niamey, le 13 mars 2011.

    Le chef de la délégation de l'UA, le Sénégalais Khalifa Ababacar Sall, lors d'une conférence de presse à Niamey, le 13 mars 2011.
    AFP/SEYLLOU

    Au Niger, on attend de connaître officiellement d’ici quelques heures le nom du nouveau président de la République. Le scrutin s'est déroulé sans incident majeur. Le Niger sort d’une transition militaire de 13 mois après le renversement du président Tandja en février 2010. Le futur chef d’Etat aura à relever de très nombreux défis dans ce pays, parmi les plus pauvres de la planète.

    On attend les résultats de cette élection présidentielle au Niger. Le traitement des résultats se poursuit au QG de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) au Palais des congrès de Niamey.

    Selon le président de la Céni, c’est lundi 14 mars que l’on aura les résultats définitifs. Les électeurs ont été moins nombreux que pour le premier tour et le taux de participation pourrait avoisiner les 38% au niveau national, selon la Céni.

    Du côté des délégations d’observateurs nationaux et internationaux, on se félicite de la bonne tenue du scrutin.

    L’Union africaine a déployé 30 observateurs sur l’ensemble du territoire. Mais pour le chef de la délégation, le Sénégalais Khalifa Ababacar Sall, c’est surtout l’état d’esprit consensuel qui est à saluer. « Ce fut calme, ce fut apaisé, ce fut serein. Nous verrons si c'est sincère à partir des éléments qui nous parviendront. Mais aujourd'hui, nous sommes en droit de féliciter tous les acteurs nigériens : les plus hautes autorités, les acteurs politiques comme les populations », affirme Khalifa Ababacar Sall. Et d'ajouter : « Nous sommes vraiment fiers d'avoir accompagné le processus. Cette sérénité est due au consensus qui a prévalu dans toutes les prises de décision. Lorsque nous voyons les autres pays africains où il y a des élections, nous pouvons dire que le Niger constitue une vraie exception, et c'est cela qu'il faut cultiver. Nous sommes fiers de voir comment le Niger de fort belle manière s'en est sorti. »

    Source : http://www.rfi.fr

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