• Les contes de Nicolas : "L'hôpital"

    Voilà encore une histoire......elle est vraie....c'était quand j'habitais à Tamanrasset et je les appelé L’HÔPITAL...au Sahara toutes les histoires sont vraies...


    Photo issue du site Vitaminedz.com

    Je suis allé souvent à l’hôpital de Tamanrasset pour y voir des amis de la ville qui étaient malades et voici l’histoire que l’on, ma raconté un jour... :

    Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la même chambre de l’hôpital. Il fallait parcourir des dizaines de longs couloirs pour arriver jusqu’à eux
    Il y avait un vieux touareg de Tazrouq petit village du Hoggar et un commerçant de Ghardaia situé à 1600 kilomètres au nord de Tamanrasset

     

    Le Touareg de Tazrouk, devait s'asseoir tous les jours dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les secrétions de ses poumons.
    Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre, et elle n’était pas bien grande.
    Le commerçant de Ghardaia devait passer toutes ses journées, couché sur le dos sans pouvoir se lever.
    Les deux hommes se parlaient pendant des heures, car ils n’avaient pas beaucoup de visites et ça arrive aussi souvent à l’hôpital de Tamanrasset.
    Ils parlaient de leurs femmes et de leurs familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits où ils avaient voyagé et celui de Tazrouk avait fait de très longs voyages avec les caravanes puisqu’il était allé au Niger, au Mali et même un jour il avait vu la mer à Alger quand il y était allé pour une visite à l’hôpital..
    Et chaque après-midi, quand le touareg dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors.
    L'homme dans l'autre lit commença à vivre pour ces moments d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur que son ami lui décrivait.
    De la chambre de l’hôpital, la vue donnait sur le désert , la montagne Adriane et l’oued Tamanrasset. On pouvait voir les camions qui arrivaient du Niger chargés par des tonnes de marchandises, les chameaux qui arrivaient du Hoggar, et les enfants qui jouaient au ballon au milieu de l’oued dans un grand nuage de poussière
    Pendant que le touareg près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait les scènes pittoresques.
    Lors d'un bel après-midi du mois de janvier, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par-là. C’était une belle troupe de chameaux avec des targuis habillés de leurs plus beaux habits qui se rendaient au festival du désert qui avait lieu cette année à Tamanrasset.
    Bien que l'autre homme n'ait pu entendre la musique, les cris des chameaux et les chants des femmes, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon décrivait cette parade de façon vivante.
    Les jours et les semaines passèrent et le touareg continuait à décrire ce qu’il voyait de la fenêtre de la chambre de l’hôpital
    Un matin, à l'heure de la toilette, l'infirmier trouva le corps sans vie du touareg près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil.
    Attristé, il appela les infirmiers pour qu'ils viennent prendre le corps.
    Dès qu'il sentit que le temps était venu, après le départ de son ami, l'autre homme, celui de Ghardaia, demanda s'il pouvait être déplacé à coté de la fenêtre.
    L'infirmier, Mustapha, heureux de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort, puis le laissa seul.
    Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier regard dehors.
    Enfin, il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami, le touareg de Tazrouk, lui avait décrit. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit.
    Or, tout ce qu'il vit, fut un mur !
    L'homme demanda à l'infirmier pourquoi son ami le touareg décédé lui avait décrit une toute autre réalité.
    L'infirmier répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur.
    Peut-être a-t-il seulement voulu vous encourager à vivre, lui dit il.

    Voilà encore une histoire......elle est vraie....c'était quand j'habitais à Tamanrasset et je les appelé L’HÔPITAL...au Sahara toutes les histoires sont vraie...

Je suis allé souvent à l’hôpital de Tamanrasset pour y voir des amis de la ville qui étaient malades et voici l’histoire que l’on, ma raconté un jour

Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la même chambre de l’hôpital. Il fallait parcourir des dizaines de longs couloirs pour arriver jusqu’à eux
Il y avait un vieux touareg de Tazrouq petit village du Hoggar et un commerçant de Ghardaia situé à 1600 kilomètres au nord de Tamanrasset                                                           
    
Le Touareg de Tazrouk, devait s'asseoir tous les jours dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les secrétions de ses poumons.
Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre, et elle n’était pas bien grande.
 Le commerçant de Ghardaia devait passer toutes ses journées, couché sur le dos sans pouvoir se lever. 
Les deux hommes se parlaient pendant des heures, car ils n’avaient pas beaucoup de visites et ça arrive aussi souvent à l’hôpital de Tamanrasset.
Ils parlaient de leurs femmes et de leurs familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits où ils avaient voyagé et celui de Tazrouk avait fait de très longs voyages avec les caravanes puisqu’il était allé au Niger, au Mali et même un jour il avait vu la mer à Alger quand il y était allé pour une visite à l’hôpital..

Et chaque après-midi, quand le touareg dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors.

L'homme dans l'autre lit commença à vivre pour ces moments d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur que son ami lui décrivait.

De la chambre de l’hôpital, la vue donnait sur le désert , la montagne Adriane et l’oued Tamanrasset. On pouvait voir les camions qui arrivaient du Niger chargés par des tonnes de marchandises, les chameaux qui arrivaient du Hoggar, et les enfants qui jouaient au ballon au milieu de l’oued dans un grand nuage de poussière

Pendant que le touareg près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait les scènes pittoresques.

Lors d'un bel après-midi du mois de janvier, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par-là. C’était une belle troupe de chameaux avec des targuis habillés de leurs plus beaux habits qui se rendaient au festival du désert qui avait lieu cette année à Tamanrasset.

 
Bien que l'autre homme n'ait pu entendre la musique, les cris des chameaux et les chants des femmes, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon décrivait cette parade de façon vivante.

Les jours et les semaines passèrent et le touareg continuait à décrire ce qu’il voyait de la fenêtre de la chambre de l’hôpital

Un matin, à l'heure de la toilette, l'infirmier trouva le corps sans vie du touareg près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil.
Attristé, il appela les infirmiers  pour qu'ils viennent prendre le corps.

Dès qu'il sentit que le temps était venu, après le départ de son ami, l'autre homme, celui de Ghardaia, demanda s'il pouvait être déplacé à coté de la fenêtre.
L'infirmier, Mustapha, heureux de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort, puis le laissa seul.
Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier regard dehors.
Enfin, il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami, le touareg de Tazrouk, lui avait décrit. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit.

Or, tout ce qu'il vit, fut un mur !

L'homme demanda à l'infirmier pourquoi son ami le touareg décédé lui avait décrit une toute autre réalité.
L'infirmier répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur.

Peut-être a-t-il seulement voulu vous encourager à vivre, lui dit il.

Mes bons amis de facebook si vous voulez vous sentir riche , vous n’avez qu'à compter, parmi toutes les choses que vous possédez, celles que l'argent ne peut acheter.
     
    Partager via Gmail

    Tags Tags : , , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :