• Education : un taux d'exécution appréciable du programme scolaire

    Après plusieurs années de perturbation et d'instabilité, l'école nigérienne se porte de mieux en mieux. C'est le moins qu'on puisse dire, au regard du sérieux et la quiétude qui ont prévalu tout au long de l'année scolaire qui s'achève. En effet grâce aux efforts des uns et des autres, au sens du dialogue avec tous les acteurs notamment les concernés que sont les élèves et leurs enseignants, l'année a pu se  dérouler dans les meilleures conditions.

    A un mois et demi des examens de fin d'année, aucune inquiétude majeure n'est à souligner dans le cadre de l'exécution du programme à tous les niveaux et dans toutes les matières. C'est ce qu'a affirmé le directeur régional des enseignements secondaire et supérieur  de Niamey (DRESS), M. Mamoudou Amadou. Avec plus de 70%  de taux moyen d'exécution et 90% dans les classes d'examen, il y a lieu de fonder un espoir pour les candidats.

    Selon Mamadou Amadou  c'est seulement en histoire géographie et en économie familiale qu'on peut parler de retard. Mais cela n'est pas inquiétant compte tenu de ce qui a été fait par rapport à ce qui reste à faire. En ce qui concerne la réforme, bien que d'autres enseignants ont eu du mal à l'accepter, avec les différentes formations des enseignants, ils ont fini par comprendre la nécessité de celle-ci. Ils ont d'abord compris qu'il ne s'agit pas d'un changement radicale du programme, mais un amendement en vu de décharger celui-ci et de sélectionner l'essentiel.

    Ainsi explique le DRESS, « si on prend le programme d'histoire, le chapitre sur le bloc soviétique causait beaucoup de problèmes aux enseignants mais avec cette réforme le problème est résolu ». Un autre avantage de cette réforme est ajoute-t-il le fait qu'en histoire-géographie, l'accent est mis sur l'espace national. Bref, ‘'c'est un programme toiletté, débarrassé du contenu vétuste, juste conçu sur l'essentiel'' précise Mamoudou Amadou.

    En ce qui concerne les horaires, c'est là où le bas blesse car l'administration scolaire n'ouvre pas le samedi mais pour les élèves, la descente unique leur procure un avantage énorme car ils ont toute la soirée pour réviser leurs leçons. S'agissant du baisse de niveau constaté ces dernières années, pour le DRESS cela est relatif car les élèves ont d'autres compétences relativement aux différentes sources d'instruction et d'apprentissage plus précisément INTERNET, qui leurs permettent de combler leurs lacunes au temps que possible. Un autre problème à souligner est selon lui, celui des   documents supports qui est en voie d'être réglé surtout dans les matières comme le français, les mathématiques plus précisément sur la géométrie de l'espace. Mais en attendant, des formations ont été

    initiées à cet effet grâce au projet FAD qui intervient dans les différentes unités pédagogiques (UP).  Ainsi pour les établissements qui ne peuvent pas former certaines UP, on essaie de les regrouper selon toujours l'initiative de ce projet qui intervient d'ailleurs dans quatre régions du pays : à savoir Maradi avec douze UP, Zinder avec treize UP, Tillabéry avec treize UP et Tahoua avec douze UP.

    Ainsi aucune inquiétude pour cette reforme, elle doit d'ailleurs être poursuivie et suivie pour qu'elle puisse être évaluée et amendée en tenant compte de toutes les préoccupations des uns et des autres. En somme affirme le DRESS, par rapport aux années antérieures qui ont été émaillées de grèves, on peut dire que l'école nigérienne commence à retrouver ses lettres de noblesse surtout avec les nouvelles autorités qui ont pour souci majeur de faire asseoir un enseignement de qualité.

     

    Mardi, 25 Mai 2010 07:02
    Écrit par Hama Alassane
    Le Sahel
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