• Education : donner à l'école toutes ses lettres de noblesse

    prn_educationLe devenir de l'école nigérienne est une des premières préoccupations du Président de la République. Il l'a bien souligné dans son programme de  campagne, et c'est à bon escient que dès le jour de son investiture, il a insisté sur ce volet auquel il a décidé d'allouer le quart (1/4) des ressources budgétaires pendant les cinq (5) prochaines années.

    L'école ‘'sera gratuite et obligatoire jusqu'à l'âge de seize (16) ans. L'enseignement professionnel et technique sera privilégié. Base sociale fondamentale du développement, ascenseur social par excellence, l'école, comme on le sait, contribue largement à l'égalité des chances''.

    Cette sollicitude du Président de la République pour l'école se justifie par son désir et sa volonté de donner des chances égales à tous les enfants du Niger en leur garantissant une éducation de qualité pour en faire des adultes instruits et responsables. Car nul n'ignore que la disponibilité des ressources humaines, en qualité et en quantité suffisante, constitue un gage de développement durable.

    Aussi, le Président Issoufou Mahamadou avait-il affirmé que, dès sa mise en place, le gouvernement prendra les dispositions utiles pour engager la construction de 2500 classes et la mise en formation de 2500 enseignants, conformément à la cadence annuelle prévue par son programme électoral. Ces dispositions ont effectivement été prises lors du Conseil des ministres qui a estimé réaliste l'option de la construction de 2.500 classes, retenu la formation de  3.500 enseignants du cycle de base 1 et 2 cette année,  et décidé que les moyens d'encadrement seront fournis aux encadreurs du cycle de base 2 afin de renforcer les capacités des enseignants de ce cycle.

    Ce n'est donc pas un hasard si les premières visites qu'il a effectuées ont, pour une grande part, concerné les écoles et les universités, aussi bien à Niamey qu'à l'intérieur du pays. Dans un cas comme dans l'autre, l'objectif reste le même : constater de visu les conditions d'études et de travail des élèves, étudiants et enseignants, et, s'il y a lieu, apporter les correctifs nécessaires pour une amélioration tangible.  C'est ainsi que, lors d'une de ses sorties dans certaines écoles, il a décidé de l'arrêt de la construction des classes préfabriquées qui, indépendamment de leur coût exorbitant, ne semblent pas adaptées à notre climat et posent des problèmes d'entretien.

    Dans la même foulée, le Président Issoufou Mahamadou s'est enquis du nombre d'écoles à construire en matériaux définitifs et du nombre d'enfants scolarisables. Or, pour  l'ensemble du Niger, et uniquement dans l'enseignement du cycle Base 1, les besoins sont de 22.000 classes- dont 105 à Niamey - et entre 300.000 à 500.000 enfants à recruter à l'école selon les années. Ce qui n'est pas une mince affaire, mais tout de même réalisable si on y met les moyens et une bonne dose de détermination.

    La visite du Président de la République à l'Université Abdou Moumouni Dioffo de Niamey, suite à une lettre ouverte où les étudiants l'invitaient à venir voir leurs conditions d'existence, est aussi une réaffirmation  de son engagement à répondre aux préoccupations du monde universitaire. Il va sans dire que cette visite, qui a été sanctionnée par une réunion, a été perçue par l'ensemble des partenaires comme la preuve de l'importance que le Chef de l'Etat accorde à la formation et à la recherche du savoir dans notre pays. 

    Ce fut le lieu pour les enseignants chercheurs de rappeler les gestes forts accomplis par le Chef de l'Etat à l'endroit de l'Université Abdou Moumouni, depuis son investiture à la magistrature suprême: nomination d'enseignants chercheurs parmi ses premiers collaborateurs, mais aussi et surtout le fait  de ramener le Service des examens du Baccalauréat et le Service des Equivalences des diplômes à l'Université, une décision qui a été prise en conseil des ministres.

    Dans l'expression de ce satisfecit, les étudiants également n'ont pas été en reste. Aussi, c'est seulement après avoir félicité le Président pour sa victoire aux élections et reconnu que cette visite est effectivement la preuve de l'intérêt qu'il accorde à l'Université, qu'ils lui ont soumis  leurs préoccupations auxquelles le Président a pris solennellement l'engagement de répondre afin de les mettre dans de meilleures conditions d'études, de régler le problème du sous-encadrement et aussi d'accroître  l'effectif des postulants à la recherche du savoir. ‘'Karamin sani kukumi ne''.

    Source : Le Sahel

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