En effet, depuis le 22 août, la capitale Niamey ainsi que toutes les autres villes du pays ont renoué avec les coupures.

Le pire a été atteint entre mardi 23 et mercredi 24 où pendant 17 heures d'horloge (de mardi 19h à mercredi 12h), les Nigériens ont subi avec amertume une absence totale d'électricité sur l'ensemble du territoire national.

Pour la première fois, les quelques 1,2 millions d'habitants de la capitale ont passé une nuit dans le noir à la merci des désagréments de toutes sortes (obscurité, chaleur, moustiques, insécurité...), pendant le jeûne du ramadan.

Toutefois, depuis mercredi midi, sur une partie de la zone du fleuve comprenant les villes de Dosso, Niamey et Tillabéry, le courant électrique a été rétabli avec une puissance limitée à une capacité de 20 mégawats.

Dans la capitale où le besoin est estimé à 100 mégawats, les quartiers sont soumis à système de délestage très prononcé, face à l'insuffisance de la production nationale.

S'agissant des autres villes du pays, la situation n'est toujours pas rétablie mercredi.

Une situation très décriée par l'ensemble des organisations de défenses des droits des consommateurs et la société civile au niveau de la capitale. Elles envisagent une mobilisation si la situation ne s'améliore guère dans les jours à venir.

L'Administrateur délégué de la Société nigérienne d'Electricité (NIGELEC), M. Abdoulkarim Noma KAKA, a dans un point de presse mercredi, lié ce phénomène à la coupure de l'interconnexion haute tension qui fournit plus de 80% du courant électrique consommé au Niger à partir du Nigéria.

Evoquant les solutions en cours afin de palier à tous ces désagréments, l'Administrateur délégué de la NIGELEC, a promis que la situation sera totalement rétablie d'ici septembre prochain à Niamey avec la mise en marche de nouveaux groupes électrogènes de puissantes capacités, actuellement en installation au niveau de la centrale.

"D'ici la période de grande chaleur au niger, avril-mai, notre capacité de production en énergie électrique va largement dépassé la consommation nationale avec l'installation en cours de nouveaux groupes dans les autres villes du pays", a-t-il rassuré.

Source : Afriquinfos