• alger-tam-et-terralto-174.jpg 

    Un touareg fragile s’en alla un jour habiter avec son fils, sa belle-fille, et son petit-fils de quatre ans dans un campement de l’Adrar des Iforas. Les mains du vieil homme tremblaient, sa vue était embrouillée et sa démarche chancelante.
    Il avait travaillé toute sa vie avec ses troupeaux de chameaux.

    La famille , comme chaque jour,était assise ensemble pour les repas. Mais la main tremblante de grand-père et sa mauvaise vue rendait les repas peu agréables. Les pois chiches et les grains de couscous roulaient par terre, et lorsqu’il prenait son quart, le lait de chèvre frais  se renversait sur la natte.
    Cela agaçait beaucoup son fils et sa femme.”On doit faire quelque chose avec le vieux père” dit le fils. Nous en avons assez du lait renversé, des bruits lorsqu’il mange et de ramasser la nourriture sur la natte de la tente”

    Alors, le fils et sa femme montèrent une petite table basse dans le coin de la tente . C’est là que grand-père ira manger pendant que le reste de la famille sera ensemble pour les repas. De plus, puisque que grand-père a cassé quelques assiettes en terre que nous avions acheté à Tamanrasset, dorénavant il mangera dans un bol en bois.
    Lorsque la famille regardait dans le coin, quelques fois ils pouvaient voir une larme sur les joues du grand-père qui était assis tout seul devant son bol en bois. En dépit de cela, les seuls mots que le couple avaient pour grand-père exprimaient la colère et les reproches lorsqu’il renversait sa nourriture par terre. Le jeune de quatre ans regardait tout cela en silence.

    Un soir avant le souper, le père remarqua son fils qui jouait derrière la tente et il vit des copeaux de bois sur le sol. Il demanda gentiment: “Qu’est tu en train de fabriquer?”

    Aussi gentiment le fils répondit: “Ah! je fais un bol en bois pour toi et maman pour manger lorsque je serai grand!”

    Les parents furent tellement surpris par ces paroles qu’ ils étaient incapable de parler. Et puis, quelques larmes coulèrent sur leurs joues. Ils ne disaient rien mais ils savaient quoi faire. Ce soir là, le fils pris grand-père par la main et l’amena gentiment à la table familiale. Pour le reste de ces jours, il mangea ses repas avec la famille et le fils et sa femme ne se troublaient plus lorsque grand-père renversait son lait ou salissait la natte.

     

    Source : Le blog saharien , Actualités Culturelles du Sahara

    Published by nloizillon at 17:41 under Contes le 7 juillet 2010

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  • Avec pour mission principale la collecte, la conservation et la diffusion de différents types d'ouvrages, les bibliothèques constituent des centres par excellence d'expansion du savoir. C'est le lieu de rencontre pour les élèves et les étudiants les plus consciencieux. C'est en connaissance de cause que, dans le cadre de sa politique éducative, l'Etat a suffisamment investi dans la création des bibliothèques scolaires au sein des établissements de l'enseignement du 1er et 2ème cycle.

    Espace de découverte et de conservation de connaissances livresques, les bibliothèques sont des sources documentaires incontournables dans la quête du savoir. Le développement de la littérature a commencé depuis la colonisation et jusqu'après l'indépendance de l'Afrique. Nombreux sont en effet les auteurs écrivains qui se sont manifestés durant cette période. Les derniers ayant marqué l'histoire de l'Afrique sont Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire, Aké Loba, Birago Diop, Seydou Badian, Mongo Beti, Tchikaya U'tamsi, Cheick Hamidou Kane, Ousmane Socé, Bernard Dadié, Sembene Ousmane, Ferdinand Oyono, Boubé Hama, etc.

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  • Le problème de la santé maternelle et infantile reste encore très préoccupant aujourd’hui en Afrique, notamment chez les populations touarègues souvent pauvres, quasiment analphabètes et éloignées des structures de santé. Dans un contexte où la mortalité materno-infantile est très élevée, l’auteur s’attache à décrypter les attitudes des populations dans le cadre de la grossesse et de l’accouchement. Il étudie ainsi les raisons qui freinent la fréquentation des structures de santé .

    "La grossesse et le suivi de l’accouchement chez les Touaregs Kel-Adagh", Mohamed Ag Erless

    - Collection Etudes Africaines

    - Editeur : L’harmattan

    - Date de parution : avril 2010

    - ISBN 2296119271

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  • CultureLes Touaregs, traditions nomades et réalités du désert
     
    Edmond Bernus
    Géographe, directeur de recherche émérite à l’Institut de recherche pour le développement (I.R.D. ex ORSTOM).
    Spécialiste du désert, du Sahara et des pasteurs nomades



    Les Touaregs ont suscité chez les premiers explorateurs des jugements positifs ou négatifs, mais jamais neutres. Ce sont des hommes de confiance qui ne renient jamais leur parole, dit Henri Duveyrier dans son ouvrage publié en 1864, Les Touaregs du Nord. Pour Félix Dubois, dans Tombouctou la mystérieuse, édité en 1897, ils ne sont au contraire que de lâches pillards qui n'attaquent que quand ils sont sûrs de leur supériorité. On ne peut aujourd'hui évoquer les Touaregs sans que s'interposent les stéréotypes d'« Hommes bleus », de « Chevaliers du désert » qui font apparaître des chameliers voilés sur fond de pics volcaniques ou de dunes ondulant à l'infini. Pour aller au-delà de cette image d'Épinal, nous avons demandé à Edmond Bernus de nous présenter cette société plurielle dont le modèle donné, le noble-guerrier, ne représente en réalité qu'une petite minorité de la population et qu'une partie du paysage, celui de l'Ahaggar ou du Ténéré. 

    Qui sont les Touaregs ? 

    Le nom de Touareg est d'origine arabe et inconnu de ceux qu'il désigne : de ce fait, c'est un terme devenu français. Les Touaregs se désignent eux-mêmes comme Kel tamasheq, « ceux qui parlent la langue touarègue », montrant ainsi que leur dénominateur commun est une même culture et avant tout un même langage.

    Les Touaregs occupent un territoire immense qui joint le Maghreb à l'Afrique noire et qui traverse le Sahara en s'appuyant sur des massifs montagneux où l'altitude corrige les effets de la latitude et permet la vie, grâce à des ressources hydrauliques et végétales absentes des déserts environnants : ce sont le Tassili des Ajjer, l'Ahaggar, l'Aïr et l'Adrar des Ifoghas. Ainsi, les Touaregs sont-ils dispersés dans de nombreux États – Libye, Algérie, Mali, Niger, Burkina Faso – avec quelques petites communautés au Tchad et en Nigeria. Leur poids démographique est surtout important au Niger et au Mali, c'est-à-dire au sud du Sahara.

    Société et traditions

    Dans les traditions des Touaregs, on trouve presque toujours une référence à une ancêtre femme, à l'origine de la chefferie et fondatrice de la tribu – tawshit. Les plus connues sont Tin-Hinan et sa servante Takana, arrivées dans l'Ahaggar : la première donna naissance aux Kel Ghela, tribu suzeraine, détentrice du pouvoir ; la seconde fut à l'origine de la tribu vassale des Dag Ghali. Ce schéma se retrouve un peu partout et presque toujours les nouveaux arrivants s'allient aux populations déjà en place.

    La société touarègue est hiérarchisée ; elle comporte une aristocratie guerrière, des vassaux, des religieux à titre collectif, des artisans et un groupe servile qui comprend plusieurs niveaux selon son statut – esclaves, affranchis… Le chameau, en réalité le dromadaire, est l'animal associé à l'aristocratie, alors que la vache, et plus encore le petit bétail – brebis et chèvres – sont liés aux classes plébéiennes ou serves. Chaque « confédération » est composée de ces différentes strates, avec à sa tête un chef supérieur – amenokal – toujours issu d'une même tribu et dont le pouvoir est matérialisé par un tambour de guerre – ttobol ou ettebel. Les Touaregs sont des berbérophones qui font partie de ce grand ensemble berbère qui va du Maroc à l'Égypte. La langue constitue la pierre angulaire de cette société hiérarchisée, diverse dans ses composantes. Les Touaregs possèdent aussi une écriture dont les caractères tifinagh, gravés sur de nombreux rochers, sont souvent difficiles à déchiffrer, mais cette écriture, toujours vivante, est aujourd'hui utilisée dans des messages écrits sur papier. Elle est enseignée dans les familles avec des procédés mnémotechniques comme une phrase qui contient tous les signes de l'alphabet.

    Le voile de tête – tagelmust – est la pièce maîtresse du vêtement masculin. Selon Charles de Foucauld, « Le voile de front et de bouche et le pantalon sont les vêtements distinctifs de l'homme […] ; ôter son voile de tête et de bouche, jeter son voile […], ôter son pantalon sont des expressions qui signifient être déshonoré. » Il est honteux de se dévoiler en public ; un homme jeune, devant une personne âgée, ne découvre son visage que par une fente où brillent deux yeux et introduit le verre à thé sous le voile sans découvrir sa bouche. Ce voile protège les muqueuses du vent, mais plus encore, soustrait les orifices faciaux aux assauts de génies dangereux.

    Les Touaregs sont monogames, ce qui est un trait original dans une société islamisée. Se marier, c'est « fabriquer une tente » que la jeune femme apporte avec tout le mobilier et les ustensiles de la vie domestique. Le marié doit fournir des animaux à sa belle famille dont le nombre et la qualité varient : cette taggalt est constituée de chameaux chez les nobles, de chameaux ou de vaches chez les tributaires, de petit bétail chez les gens de moindre importance, mais ces animaux sont le gage indispensable de l'alliance entre les deux familles qui appartiennent en général à la même catégorie sociale : en théorie, la jeune mariée doit recevoir les mêmes animaux que sa mère. En cas de divorce, la femme part avec sa tente.

    Cultures orale et matérielle

    Bien que possédant une écriture, qui sert surtout à de courts messages et à des graffitis, les Touaregs possèdent une littérature orale d'une grande richesse. Il faut citer les paroles brèves qui concernent les devinettes et les proverbes, et aussi les contes qui s'inscrivent dans des thèmes universels, en s'incarnant cependant dans le contexte de la vie pastorale. La poésie constitue le point fort de cette littérature avec des pièces lyriques qui évoquent l'amour, la mort, et la nostalgie de l'absence avec l'évocation du campement lointain et de la femme aimée. Il n'existe pas de caste de griots, comme en Afrique soudanienne : les poètes sont des hommes de toute condition, parfois des femmes ; il y a de bons poètes dont les vers sont retenus dans toute la société. Les événements actuels, migrations et révoltes sont les nouveaux thèmes des jeunes générations et les cassettes permettent de les diffuser rapidement.

    La culture matérielle est présente dans des objets de la vie domestique et pastorale, dans des armes, ou encore dans des bijoux dont les modèles sont reproduits par des artisans, fidèles conservateurs du patrimoine. Les coupes, les louches et les cuillères en bois, les lits et les poteaux sculptés ou les porte-bagages des tentes, constituent des objets superbes, souvent pyrogravés, que les artisans doivent entretenir et réparer. La selle de chameau, qui est une selle de garrot posée devant la bosse, est surtout connue par le modèle à pommeau en croix : c'est un objet sophistiqué où s'allient le bois, le cuir et le métal. Les armes, couteau de bras, lance-javelot, bouclier – aujourd'hui disparu – et surtout l'épée – takuba – qui bat toujours le flanc des hommes, constituent la panoplie de ces guerriers. Les lames de certaines épées, venues d'Europe au XVIe siècle ou d'Égypte, portent des marques qui permettent d'identifier leur origine. Quelques épées, propriétés de grands chefs, possèdent comme Durandal, un nom qui leur est propre ; les lames les plus nombreuses ont cependant été fabriquées par les forgerons locaux avec de l'acier de récupération ; toutes les épées possèdent pourtant une même garde, une même poignée, un même fourreau, et s'identifient dans un même modèle. Les cadenas, les bijoux en argent, dont la croix d'Agadez est aujourd'hui partout connue, ont conquis le marché des touristes et de l'Europe.

    Vivre avec ses troupeaux dans un milieu aride, aux repères rares, demande une connaissance intime du milieu, un sens de l'observation qui permet de se situer dans l'espace grâce à des indices imperceptibles. Le nomadisme est une utilisation rationnelle du milieu par un déplacement au fil des saisons. Les Touaregs sahéliens conduisent leurs troupeaux dans les riches prairies au sud du Sahara, sur des terres et des eaux salées, au cours de la brève saison des pluies estivales ; ils regagnent des parcours méridionaux pourvus d'arbres fourragers et de ressources hydrauliques permanentes, au cours de la longue saison sèche.

    Des variations qui confirment la règle

    Dans une société si diverse, qui rassemble des hommes au teint clair et d'autres à la peau noire, il n'existe pas de modèle touareg. Aussi, être Touareg c'est se comporter comme la société le demande, c'est-à-dire en fonction de son âge, de son sexe, de sa catégorie sociale : l'artisan possède la liberté de la parole, l'aristocrate un comportement désinvolte, le religieux une manière retenue. Ne pas se conformer à ces règles, c'est s'exposer à la critique, la dérision et peut-être l'exclusion.

    Les dénominateurs communs permettent de reconnaître un Touareg, de Djanet en Algérie, à Madaoua au sud du Niger. Il existe cependant, bien entendu, des différences sur divers plans. Différences linguistiques entre les dialectes du nord et ceux du sud. Différences d'organisation politique entre les chefferies centralisées les plus connues, et souvent analysées à partir des Kel Ahaggar, et celles plus souples de l'Aïr avec, en plus, une chefferie urbaine sédentaire au rôle religieux particulier, représentée par le Sultan d'Agadez. Différences de composition des « confédérations » avec certaines riches en vassaux – imghad – d'autres en religieux – ineslemen. Différences enfin, de la composition de la population touarègue avec une majorité croissante de groupes noirs d'origine servile selon un gradient nord-sud. Différences de types d'habitat avec les tentes à velum en peaux de la partie ouest du pays touareg et les tentes en nattes végétales dans l'Aïr jusqu'aux frontières de Nigeria.

    Vivant dans un si vaste espace, les Touaregs ne peuvent vivre de la même manière au Sahara central ou au Sahel, dans les vastes plaines de l'Azawagh ou dans les massifs montagneux, dans les zones pastorales ou les zones agricoles méridionales. Les Touaregs du nord possèdent un élevage composé essentiellement de chameaux et de chèvres, ceux des régions pastorales méridionales, Azawagh, Aïr, Adrar des Ifoghas ont des troupeaux plus diversifiés avec chameaux, vaches, brebis et chèvres ; vers le sud, le nombre des chameaux diminue et celui des vaches augmente. Les Touaregs de l'Aïr cultivent des jardins irrigués dans les vallées méridionales et pratiquent le commerce caravanier entre les marchés du sud et les salines de Fachi et de Bilma qu'ils ravitaillent en produits variés et dont ils rapportent le sel et les dattes. Plus au sud encore, les Touaregs sont des agro-pasteurs pratiquant agriculture pluviale et élevage, ce qui exige un contrôle des troupeaux pour protéger leurs propres récoltes et surtout celles des paysans. La cohabitation avec d'autres éleveurs, Peuls surtout, et avec des agriculteurs, pose souvent de graves problèmes.

    Les Touaregs dans les États

    Les Touaregs ont résisté de toutes leurs forces à la pénétration des troupes françaises au début du siècle. À partir de 1916 et 1917, ils se révoltèrent contre l'occupation française et mirent en péril les troupes coloniales. L'organisation de l'Afrique française, scindée entre une Afrique coloniale et le Maghreb, mit un terme aux hostilités et les Touaregs durent s'insérer dans un nouveau maillage de l'espace : les « cercles », dirigés par des administrateurs coloniaux en AOF et les « territoires du sud », commandés par des militaires en Algérie. L'indépendance des États sahéliens surprend les Touaregs qui n'ont pas été préparés à cette évolution et qui possèdent un nombre limité d'élites scolarisées, prêtes à assumer des responsabilités administratives ou politiques. La dispersion des Touaregs dans de nombreux États, leur implantation dans chacun d'eux dans la zone la plus désertique, la moins peuplée et la plus éloignée de la capitale et du pouvoir, leur donne l'impression d'être oubliés et abandonnés dans une région moins développée que les autres.

    Une première révolte contre l'État malien est durement réprimée en 1963-1964 dans l'Adrar des Iforas, avec des Touaregs munis d'épées et montés sur des chameaux contre des chars. Mais c'est à partir de 1990 qu'une révolte au Mali, puis au Niger, soulève le pays touareg contre les États. Les jeunes Touaregs qui avaient migré en Libye, connaissent alors le maniement de la kalachnikov et la conduite des véhicules tout terrain. La guerre fut dure : arrestations, massacres, émigration en Algérie et en Mauritanie. Aujourd'hui la paix est revenue sans que les Touaregs aient obtenu totalement satisfaction.

    C'est au Niger et au Mali que les Touaregs sont les plus nombreux, constituant 10 % et 6 % de population totale. La langue touarègue fait partie des cinq langues nationales.

    Les Touaregs sont conscients de la richesse de leur culture et plusieurs d'entre eux travaillent à recueillir et à publier leurs traditions orales. Il faut cependant reconnaître que les révoltes se sont faites à l'intérieur de chaque État et, qu'à cette occasion, il n'y a pas eu de tentative de construire une nation touarègue. Il y a eu seulement la prise de conscience que les Touaregs font partie d'un vaste ensemble berbère, lui-même éclaté au Maghreb.

    Edmond Bernus
    Juillet 2002 Copyright Clio 2010 - Tous droits réservés
    (Article publié sur http://www.clio.fr/)


    Bibliographie d'articles de revues et de livres
     

    Ag Arias Alatnine et Bernus Edmond, Le jardin de la sécheresse, l’histoire d’Amuman ag Amastan. Journal des Africanistes, 1977, Volume 47(1), p. 83-94

    Bernus Edmond,  Les Touareg du Sahel nigérien. Cahiers d’Outre-Mer, 1966, Volume 19, p. 5-34

    Bernus Edmond, Cueillette et exploitation des ressources spontanées du Sahel nigérien par les Kel Tamasheq. Cahiers ORSTOM, Série Sciences Humaines, 1967, Volume 4 (1), p. 31-52

    Bernus Edmond, Maladies humaines et animales chez les Touaregs sahéliens. Journal de la Société des africanistes, 1969, Volume XXXIX (1) p. 111-137

    Bernus Edmond et Ag Arias Alatnine, Récits historiques de l’Azawagh. Traditions des Iullemmeden Kel Dinnik (République du Niger). Bulletin de l’IFAN, 1970, Tome XXXII, Serie B, Numéro 2, p. 434-485

    Bernus Edmond et Bernus Suzanne, Du sel et des dattes : introduction à l’étude de la communauté d’In Gall et de Tegidda-n-Tesemt. Études nigériennes, 1972, Numéro 31, 128 p.

    Bernus Edmond, Incongruités et mauvaises paroles touarègues (Touaregs Iullemmeden Kel Dinnik). Journal de la Société des Africanistes, 1972, Volume 42 (1), p. 89-94

    Bernus Edmond, Les palmeraies de l’Aïr. Revue de l’Occident musulman et de la Méditerranée, 1972, Numéro 11, p. 37-50.

    Bernus Edmond , Possibilités et limites de la politique d’hydraulique pastorale dans le Sahel nigérien. Cahiers ORSTOM, Série Sciences Humaines, 1974, Volume 11 (2), p. 119-126

    Bernus Edmond , L’évolution récente des relations entre éleveurs et agriculteurs en Afrique tropicale : l’exemple du Sahel nigérien. Cahiers ORSTOM, Série Sciences Humaines, 1974, Volume 11 (2), p. 137-143

    Bernus Edmond, Géographie humaine de la zone sahélienne. Le Sahel : bases écologiques de l’aménagement. Paris : UNESCO, 1974, p. 67-73 (Notes techniques du MAB)

    Bernus Edmond, Les recherches sur le nomadisme pastoral en zone sahélienne : présentation bibliographique. Le Sahel : bases écologiques de l’aménagement. Paris : UNESCO, 1974, p. 61-66 (Notes techniques du MAB)

    Bernus Edmond et Bernus Suzanne L’évolution de la condition servile chez les Touaregs sahéliens, p. 27-47. In : Meillassoux Cl., L’esclavage en Afrique précoloniale. Paris : Maspéro, 1975, 582 p.

    Bernus Edmond, Les composantes géographiques et sociales des types d'élevage en milieu touareg. In : Monod Th., Pastoralism in Tropical Africa. London, 1975, p. 229-244

    Bernus Edmond, Jeu et élevage : vocabulaire d’élevage utilisé dans un jeu de quadrillage par les Touaregs Iullemmeden Kel Dinnik. Journal d’agriculture tropicale et de botanique appliquée, 1975, Volume 22, Numéros 4-5-6, p. 167-176

    Bernus Edmond, Les tactiques des éleveurs face à la sécheresse : le cas du sud-ouest de l’Aïr (Niger). In : Stratégies pastorales et agricoles des sahéliens durant la sécheresse 1969-1974. Talence, CEGET, 1977

    Bernus E., Agar (Maerua crassifolia). Encyclopédie berbère. Ed. Provisoire Lapemo, 1969 Université d’Aix, oct. 1978, Numéro 22, 3 p.

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    Bernus Edmond , L’arbre et le nomade. Journal d’agriculture tropicale et de botanique appliquée, 1979, 17 (2), p. 103-126

    Bernus Edmond , Exploitation de l’espace et désertification en zone sahélienne. Travaux de l’Institut de géographie de Reims, 1979, 39-40,  p. 49-59

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    Bernus Edmond, L’homme et l’animal concurrents : problèmes d’écologie pastorale sahélienne. ORSTOM, 1984, p. 111-122

    Bernus Edmond , Colporteurs de charmes magiques : les Ikadammatan. Journal des Africanistes, 1985, 55 (1-2), p. 16-27

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    Bernus Edmond, Ahaggar-Ali ben Ghaniya / Aïr : le pays, la mise en place des populations, le sultanat de l'Aïr (de 1405 à nos jours), le peuplement actuel, les techniques agricoles. In :  Encyclopédie Berbère, 1986, Tome III, p. 342-363

    Bernus Edmond, Nomadisme : mobilité et flexibilité : Mobilité et flexibilité pastorales face à la sécheresse. In :  Nomadisme : mobilité et flexibilité ? ORSTOM, Département H - Bulletin de liaison, 1986, p. 137-144.

    Bernus Edmond, Bourgeot André, Ferte Patricia et al.,  Nomadisme : mobilité et flexibilité ? Equipe : Les sociétés nomades dans l’État. Département H, Bulletin de liaison Numéro 8, ORSTORM, 1986, 164 p.

    Bernus Edmond, A la découverte de l'Air. Distance, 1986, p. 48-51

    Bernus Edmond, Vocabulaire géographique se référant au corps humain ou animal (Touaregs nigériens). Bulletin des études africaines de l’INALCO, 1987, Volume VII, Numéro 13-14, p. 173-186

    Bernus Edmond  et Ag Albostan ag Sidiyan E., L’amour en vert (en vers ?) : "sa peau est comme…" ; poème touareg. Journal des Africanistes, 1987, Tome 57 (1-2) p. 109-115

    Bernus Edmond , La représentation de l’espace chez des Touaregs du Sahel. Mappemonde, 1988,  Numéro 3, p. 1-5

    Bernus Edmond et Ag Sidiyene Ehya, Étoiles et constellations chez les nomades. Awal, Cahier d’Études Berbères, 1989, Numéro 5, p. 141-153

    Bernus Edmond, L’eau du Désert. Usage, techniques et maîtrise de l’espace aux confins du Sahara. In : Génie rural et génie paysan. Sociétés rurales et techniques hydrauliques en Afrique. Paris : Etudes Rurales, 1989, Numéros 115-116, p. 93-104

    Bernus Edmond, Attawari. Encyclopédie Berbère, Edisud, 1989, Tome VII, p. 1032-1034

    Bernus Edmond, Paroles convenues : mots et jeux de mots touaregs. In : Calame-Griaule G., Graines de paroles. Puissance du verbe et traditions orales. Paris : CNRS, 1989, p. 79-89

    Bernus Edmond, En guise de conclusion : les pasteurs nomades africains, du mythe éternel aux réalités présentes. Cahiers Sciences Humaines, 1990, Volume 26, Numéro 1-2, p. 267-280

    Bernus Edmond , Le nomadisme pastoral en question. Études rurales, 1990, 120, p. 41-52

    Bernus Edmond, Histoires parallèles et croisées : nobles et religieux chez les Touaregs Kel Denneg. L’Homme, 1990, Volume 30, Numéro 115, p. 31-47.

    Bernus Edmond, Continuité et rupture chez les Illabakan du Niger. Revue du Monde Musulman et de la Méditerranée, 1990, Numéro 57, p. 183-188

    Bernus Edmond , Touaregs, chronique de l’Azawak. Paris : Plume, 1991, 173 p.

    Bernus Edmond, Montagnes touarègues : entre Maghreb et Soudan : « le fuseau touareg ». Montagnes du Sahara. Revue de Géographie Alpine,1991, Tome LXXIX, Numéro 1, p. 117-130

    Bernus Edmond, Des arbres et des herbes aux marges du Sahara. Sahara : Préhistoire et histoire du Sahara, Centro Studi Luigi Negro, 1992, Numéro 5, p. 17-28

    Bernus Edmond, Mémoire de l’immémorial : témoignages, p. 144-148. In : Mano Dayak, Touareg, la tragédie, Jean-Claude Lattès, 1992, 217 p.

    Bernus Edmond, Le lait de chamelle, p. 165-172. In : Relation Homme-Animal dans les sociétés pastorales d’hier et d’aujourd’hui : entre tradition et modernité, quel avenir pour les sociétés pastorales ? Actes du colloque de Rambouillet, 25-26 septembre 1992. Paris : Editions La Découverte, 1992

    Bernus Edmond, Echard Nicole, La région d’In Gall-Tegidda n Tesemt (Niger). Programme archéologique d’urgence (1977-81). Tome V : Les populations actuelles. Etudes nigériennes Numéro 52, INRSH, Niamey, 1992, 108 p.

    Bernus Edmond, Les touaregs et les autres. In : A la croisée des études libyco-berbères mélanges offerts à P. Galand-Pernet et L. Galand, Paris : Librairie Orientaliste, 1993, p. 567-573

    Bernus Edmond, Marchal Jean-Yves et Poncet Yveline, Désertification au Sahel. Le Sahel oublié. Revue Tiers Monde, 1993, Tome XXXIV, Numéro 134, p. 305-326

    Bernus Edmond, Le berger touareg et le paysan, p. 291-301. In :  Blanc-Pamard C. et Boutrais J., A la croisée des parcours ; pasteurs, éleveurs, cultivateurs. Paris : ORSTOM, 1994, 336 p. (Colloques et séminaires)

    Bernus Edmond, Les touaregs face aux politiques pastorales. La Nouvelle Revue anthropologique, Novembre 1993-Mars 1994 P. 248-257

    Bernus Edmond, Politiques pastorales au sahel nigérien. Bilan et perspectives. Séminaire International réseau Parcours, Ifrane (Maroc) 14-18 septembre 1993. PARCOURS demain Numéro spécial avril 1994, p. 175-180

    Bernus Edmond, Le cheval bagzan des Touaregs : Pègase ou Bucéphale ? In : Cavalieri dell’Africa. Soria Iconografia, Simbolismo. Milan : Centro Studi Archeologia Africana, 1995, p. 75-86

    Bernus Edmond, Pasteurs face à la sécheresse : rebondir ou disparaître ?/ Shepards faced with drought :survival or disappearance ? Revue de Géographie de Lyon, 1995, Volume 70, Numéro 3, p. 255-259

    Bernus Edmond, Perception du temps et de l’espace par les Touaregs nomades sahéliens. In : Claval P. et Singaravélou, Ethnogéographies. Paris : L’Harmattan, 1995, p. 41-50 (Géographie et Cultures)

    Bernus Edmond, Nomades sans frontières ou territoires sans frontières ? [en ligne] Le territoire, lien ou frontière ? Paris :1995, 7 p., Document disponible sur : http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers08-09/010014865-48.pdf

    Bernus Edmond, La zone pastorale touarègue : évolution ou mutation ?, p. 42-61. In : Tubiana M.J., Luxereau A.et Arditi C., Les dynamiques du changement en Afrique Sub-Saharienne : Freins et impulsions. Paris : L’Harmattan, 1996 (Bibliothèque Peiresc, 11)

    Bernus Edmond, Marques de propriété touarègue et pierres tombales (plaines au sud-ouest de l’Aïr). Sahara : Préhistoire et histoire du Sahara, Centro Studi Luigi Negro, 1996, Numéro 8, p. 7-18

    Bernus Edmond, Chameau, cheval, chien : mythes et symboles de trois animaux domestiques touaregs, p. 409-425.  In : Baroin C. et Boutrais J.,  L’homme et l’animal dans le bassin du lac Tchad. Paris : IRD, 1999, 707 p. (Colloques et séminaires)

    Bernus Edmond, Exodes tous azimuts en zone sahélo-saharienne, p. 195-208. In : Lassailly Jacob V., Marchal J.Y. et Quesnel A., Déplacés et réfugiés : la mobilité sous contrainte. Paris : IRD, 1999, 504 p. (Colloques et Séminaires)

    Bernus Edmond, Cressier Patrice, Durand Alain, Paris François et Saliège Jean-François, Vallée de l’Azawagh (Sahara du Niger). Saint-Maur, Sépia, Études nigériennes, 1999, Numéro 57, 422 p.

    Bernus Edmond, L’âne injustement condamné : de la malédiction à la médisance (chez les Touaregs, p. 27-30. In : Chaker S. et Zaborski A., Études berbères et chamito-sémitiques ; mélanges offerts à Karl-G. Prasse. Paris : Peeters Publishers, 2000, 377 p.

    Bernus Edmond, Céréale de base, céréales d’appoint chez les Touaregs sahéliens, p. 205-215. In : Chastanet M., Fauvelle-Aymar X. et Juhé-Beaulaton D., Cuisine et société en Afrique ; histoire, ,saveurs, savoir-faire. Paris : Karthala, 2002, 291 p.

    Bernus Edmond, Des nappes à tous les étages. Revue de Géographie Alpine, 2004, Volume 92, Numéro, p. 7-16

    Bernus Edmond, Laits touaregs ; usages et symboles, P. 399-412. In : Raimond C., Garine E. et Langlois O., Ressources vivrières et choix alimentaires dans le bassin du lac Tchad. Paris : IRD, 2005, 772 p. (Colloques et séminaires, Méga-Tchad)

    Demangeot J. et Bernus E., Les milieux désertiques. Paris : Armand Collin, 2001, 295 p.

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  • Voici une petite bibliographie selective sur la culture touareg et le Niger :
    Poésie, Botanique, Histoire...
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