• A la Une : l’élection présidentielle au Niger

    Les résultats de ce scrutin devraient être connus ce lundi. Au fil des heures, les différents sites internet nigériens d’information égrènent des résultats partiels, que nous ne pouvons pas répercuter sur l’antenne de RFI. Il faut attendre l’annonce officielle de la Céni, la Commission électorale… Le site NigerDiaspora cite les propos tenus ce dimanche  par Abdourahamane Ghousmane, le président de la Céni : «nous avons déjà proclamé plusieurs résultats, nous en attendons d’autres cette nuit et dès ce lundi, nous serons capables de proclamer tous les résultats globaux pour connaitre le futur président», a-t-il déclaré. Patience, donc… Ce que l’on peut dire pour l’instant, c’est que la participation serait plutôt faible : aux alentours de 35-40%, selon la Céni. Rappelons que ce duel final au Niger, oppose l’opposant historique Mahamadou Issoufou et l’ex-Premier ministre Seini Oumarou. Le premier étant arrivé largement en tête au premier tour…

    L’exemple nigérien

    En attendant les résultats du second tour, les médias nigériens soulignent le bon déroulement de ce scrutin. Les deux candidats ont promis d’accepter les résultats des urnes. Et dans la presse de la sous-région, on applaudit. Pour Le Pays, au Burkina, « les Nigériens sont en train de façonner de la plus belle manière leur 7e République. (…) A travers cette élection, les Nigériens renforcent leur démocratie. » Une démocratie, qui, rappelle le journal, «a évolué en dents de scie en raison des nombreux régimes d’exception que le Niger a connus.»

    L’Observateur , toujours au Burkina, souligne lui la poignée de main que sont donnés les deux adversaires samedi à l’Hôtel de ville de Niamey : «une image d’Epinal qu’on aimerait voir prospérer en Afrique car la politique, ce n’est pas la guerre. Au demeurant, ce geste a suscité un ban d’applaudissements de la foule», relève le quotidien burkinabé. Et, « ailleurs sous nos cieux, remarque-t-il, les deux adversaires se seraient très certainement évités, l’un aurait attendu que l’autre quitte les lieux avant de se pointer. Au Niger, il y a bel et bien un consensus politique qui fait que les adversaires ne sont pas des ennemis.»

    Source : http://www.rfi.fr

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