• Bunostegos akokanensis, le reptile fossile qui vivait dans un désert

    Au Permien, une partie du centre de la Pangée devait avoir son propre climat désertique. C’est ce que confirme la découverte d’un nouveau reptile pareiasaure dans le nord du Niger. En effet, Bunostegos akokanensis, dont le crâne était couvert de protubérances osseuses, appartenait probablement à la faune endémique de cette région.

    À partir des trois crânes trouvés au nord du Niger, Marc Boulay a su restituer l'apparence probable du reptile Bunostegos akokanensis. Ce pareiasaure a vécu voilà plus de 250 millions d'années. © Tsuji et al., Journal of Vertebrate Paleontology, 2013

    Entre 300 et 200 millions d’années avant notre ère, la Terre ne possédait qu’un seul supercontinent : la Pangée. Il rassemblait approximativement toutes les terres émergées connues à ce jour. L’Eurasie et l’Australie se situaient respectivement à ses extrémités nord et sud, tandis que son centre était en partie occupé par l’Afrique. À cause de cette morphologie, des restes fossiles appartenant à une même espèce animale de l’époque peuvent actuellement être trouvés sur différents continents.

    La découverte d’une nouvelle espèce de reptiles dans la formation géologique de Moradi (Permien supérieur), au nord du Niger, vient cependant de montrer que certaines espèces étaient endémiques à des régions précises de la Pangée. Elle confirme également une hypothèse avancée par la communauté scientifique : le centre du supercontinent abritait un désert extrêmement sec, et climatiquement isolé des autres régions. Cette affirmation mérite quelques explications.

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  • Il y a longtemps, le ciel du Sahara était vide ...

    Les étoiles n’existaient pas et les Touaregs, pour se déplacer, se fiaient à leur seul instinct, à leurs chameaux et au terrain. Ils ne connaissaient pas, aussi, ni musique, ni poésie. La vie, sans étoiles, sans poésie et sans musique, semblait alors bien fade, comme une taguella sans sel.
    Le petit berger et la chevrette ou Le Conte des Etoiles
    Un jour qu’un petit berger touareg, aux grands yeux noirs, gardait comme à son habitude le troupeau de chèvres familial, une chevrette gambadant insouciante, s'éloigna et par malheur, tomba dans un interstice sombre et profond, dont elle ne put ressortir, malgré tous ses efforts

    La chevrette s’agrippait de ses petites pattes aux parois abruptes pour, à chaque fois, hélas, retomber.
    S'apercevant de la disparition de la chevrette, le petit berger parti vite à sa recherche. Vif et rapide, sautant de roche en roche, il explora tous les alentours jusqu’à la retrouver.

    La crevasse s’avérant profonde et étroite, il déploya mille efforts d’ingéniosité, allant jusqu’à s’y dangereusement glisser en se tenant d’une main à un tachkat, malgré le risque que constituait pour la peau le lait corrosif de cet arbrisseau, tout en saisissant la chevrette de l'autre pour la faire remonter à l'air libre.

    Il parvint, ainsi, à sauver l’imprudente petite bête d’une mort certaine de faim et de soif.
    Le jeune berger avait réussi, mais la nuit était tombée.
    Le noir épais, des nuits sans étoiles d’alors, le cerna et il ne put retrouver le chemin du campement. Le temps passa et, au campement, la maman du petit berger se mourait d’inquiétude pour son jeune enfant. Elle était tellement éplorée que son inquiétude monta jusqu’au ciel et si haut que Dieu entendit tant ses prières, que les bêlements d’allégresse de la jeune chèvre lors de son sauvetage.

    Dieu alors, dans son infinie miséricorde, lança, pendant que se faisait entendre comme une musique d’Imzad, une poignée d’étoiles, qui constella immédiatement le ciel, indiquant au berger comment revenir au campement.

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  • Source : Persée, Editions scientifiques

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  • Niger: la porte du désert, Agadez, entre au patrimoine mondial de l’humanité

    Un vendeur d’objets artisanaux, devant la grande mosquée d’Agadez, le 24 septembre dernier. Le minaret exceptionnel en adobe est l’un des sites architecturaux les plus remarquables du Niger.
    Un vendeur d’objets artisanaux, devant la grande mosquée d’Agadez, le 24 septembre dernier. Le minaret exceptionnel en adobe est l’un des sites architecturaux les plus remarquables du Niger.
    AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO
    Par RFI

    L'Unesco, réunie en session annuelle au Cambodge depuis dimanche 16 juin, a inscrit le centre historique d'Agadez, au Niger, sur la liste du patrimoine mondial, ce samedi 22 juin. C'est la première fois que ce label est conféré à un site culturel nigérien. Seuls deux sites naturels du pays avaient jusque-là rejoint la prestigieuse liste.

    Avec notre correspondante à Phnom Penh, Stéphanie Gee

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  • Enchantons nos oreilles ce vendredi soir

    sur le podium Musiques du Monde !!

    Si vous ne connaissez pas encore Nabil et ses musiciens,

    c'est le jour pour venir les découvrir

    Programme du podium Scène Musiques du Monde
    Parc Mistral (Anneau de vitesse – Association Dynamusic)

    - 19h30 : Ouemed danse
    - 20h30 : Akousty roots
    - 21h30 : Nabil Baly Othmani
    - 22h30 : Ke Onda
    - 23h30 : Defroast
    - 00h30 : Spock Marlone Section

    ***

    Retouvez le programme de la fête ici

    et un petit article dans GreNews

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