• Crise alimentaire dans notre pays : le CSRD reconnaît la situation et se bat pour trouver des solutions

    Samedi 29 Mai 2010 07:06

    C’est avec l’avènement du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD), que la situation de  crise alimentaire que traverse notre pays a été révélée.  La famine camouflée était devenue depuis lors, un sujet de grande préoccupation dont on parle tout haut et partout. La recherche de solutions à ce problème brûlant a beaucoup préoccupé le Général de Corps d’Armée Djibo Salou qui dès le 8 mars se rend à l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN). Il s’est agi pour lui  au cours de cette visite, de réaffirmer son souci de mettre les Nigériens à l’abri de l’insécurité alimentaire et de constater à partir ‘’du grenier du Niger’’, les moyens d’actions disponibles et mobilisables immédiatement afin de déclencher les opérations de fonctionnement des stocks de vivres dans des régions très touchées comme Diffa, Tahoua et Tillabéry. Mais ces inquiétudes ne sont pas tout à fait dissipées au sortir de l’OPVN où, il apprend que, les stocks disponibles pour l’ensemble du territoire national se chiffrent à 130 000 tonnes. Ce qui, selon les responsables de cet office, est insuffisant pour couvrir les besoins du pays évalués à 226 691 tonnes soit 48,7% d’où un GAP d’environ 155 749 tonnes à rechercher au niveau de la Communauté internationale. Dès le lendemain, c'est-à-dire le 9 mars, le Président du CSRD reçoit  Mme Khardiata Lo Ndiaye, Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies (SNU) au Niger, qui a affirmé avoir échangé avec le Président du CSRD sur les questions de l’heure qui préoccupent le Chef de l’Etat et les Nations Unies. Il s’agit  entre autres selon elle, de la sécurité alimentaire par rapport à laquelle, ‘’nous avons eu des échanges de vues sur les modalités pratiques par lesquelles nous pouvons, en tant que Nations Unies, mais aussi au niveau de la communauté internationale, soutenir les efforts actuels du Niger surtout pour faire face à l’urgence qui concerne la situation alimentaire dans le pays’’, a-t-elle indiqué. Du reste, devait rappeler Mme Khardiata Lo Ndiaye, les Nations Unies n’ont pas arrêté une seule fois de dialoguer avec les autorités nigériennes sur cette situation. Des agences comme le PNUD, l’UNICEF, le PAM et la FAO en particulier ont été toujours aux côtés des autorités et des structures nationales pour conduire des enquêtes sur la vulnérabilité et la nutrition. ‘’Maintenant que la situation est révélée et partagée et que tout le monde s’accorde sur l’ampleur de la situation et des besoins, il ne nous reste plus qu’à voir de façon concrète et urgente, et à coordonner nos efforts pour accompagner le gouvernement dans  l’assistance aux populations qui sont en situation de besoin’’, a-t-elle ajouté. La coordonnatrice résidente du SNU au Niger a par ailleurs indiqué que les Nations Unies et les autres partenaires au développement du Niger, vont se consulter pour ‘’voir comment apporter le plus rapidement et à la hauteur autant que possible des besoins, les appuis nécessaires aussi bien en vivres qu’en logistique’’.
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    Politique
    Samedi 29 Mai 2010 07:06
    C’est avec l’avènement du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD), que la situation de  crise alimentaire que traverse notre pays a été révélée.  La famine camouflée était devenue depuis lors, un sujet de grande préoccupation dont on parle tout haut et partout. La recherche de solutions à ce problème brûlant a beaucoup préoccupé le Général de Corps d’Armée Djibo Salou qui dès le 8 mars se rend à l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN). Il s’est agi pour lui  au cours de cette visite, de réaffirmer son souci de mettre les Nigériens à l’abri de l’insécurité alimentaire et de constater à partir ‘’du grenier du Niger’’, les moyens d’actions disponibles et mobilisables immédiatement afin de déclencher les opérations de fonctionnement des stocks de vivres dans des régions très touchées comme Diffa, Tahoua et Tillabéry. Mais ces inquiétudes ne sont pas tout à fait dissipées au sortir de l’OPVN où, il apprend que, les stocks disponibles pour l’ensemble du territoire national se chiffrent à 130 000 tonnes. Ce qui, selon les responsables de cet office, est insuffisant pour couvrir les besoins du pays évalués à 226 691 tonnes soit 48,7% d’où un GAP d’environ 155 749 tonnes à rechercher au niveau de la Communauté internationale. Dès le lendemain, c'est-à-dire le 9 mars, le Président du CSRD reçoit  Mme Khardiata Lo Ndiaye, Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies (SNU) au Niger, qui a affirmé avoir échangé avec le Président du CSRD sur les questions de l’heure qui préoccupent le Chef de l’Etat et les Nations Unies. Il s’agit  entre autres selon elle, de la sécurité alimentaire par rapport à laquelle, ‘’nous avons eu des échanges de vues sur les modalités pratiques par lesquelles nous pouvons, en tant que Nations Unies, mais aussi au niveau de la communauté internationale, soutenir les efforts actuels du Niger surtout pour faire face à l’urgence qui concerne la situation alimentaire dans le pays’’, a-t-elle indiqué. Du reste, devait rappeler Mme Khardiata Lo Ndiaye, les Nations Unies n’ont pas arrêté une seule fois de dialoguer avec les autorités nigériennes sur cette situation. Des agences comme le PNUD, l’UNICEF, le PAM et la FAO en particulier ont été toujours aux côtés des autorités et des structures nationales pour conduire des enquêtes sur la vulnérabilité et la nutrition. ‘’Maintenant que la situation est révélée et partagée et que tout le monde s’accorde sur l’ampleur de la situation et des besoins, il ne nous reste plus qu’à voir de façon concrète et urgente, et à coordonner nos efforts pour accompagner le gouvernement dans  l’assistance aux populations qui sont en situation de besoin’’, a-t-elle ajouté. La coordonnatrice résidente du SNU au Niger a par ailleurs indiqué que les Nations Unies et les autres partenaires au développement du Niger, vont se consulter pour ‘’voir comment apporter le plus rapidement et à la hauteur autant que possible des besoins, les appuis nécessaires aussi bien en vivres qu’en logistique’’.

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  • Ecouter cette magnifique chanson d'Atri N'Assouf

     

    Captation d'image du concert donné par Atri N'Assouf à Tamanrasset en Janvier 2010: ONCI et, Ramsay EL ASMAR.
    Produit et réalisé par : Farida SELLAL
    Copyright Atri N'Assouf 2010

    Nos remerciements à:
    Biyat Edaber, maîtresse d'Imzad de Tizit à Ideles dans le Hoggar
    Aux éléves et membres de l'Association "Sauver l'Imzad" de Tamanrasset,
    Aux enfants de Ksar Aghlad à Timimoun, de In Guezzam et de Tazrouk.
    A Farida SELLAL

    Liens Atri N'Assouf:
    Myspace: http://www.myspace.com/atrinassouf
    Blog: http://atrinassouf.over-blog.com/
    Contact: atrinassouf@yahoo.fr
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  • www.rfi.fr

    La parenté à plaisanterie au Niger

    Par Raliou Hamed-Assaleh

    La parenté à plaisanterie est une vieille tradition en Afrique qui consiste à se moquer ou s'insulter entre membres d'une même famille ou entre membres de certaines ethnies. Ces affrontements verbaux sont en réalité des moyens de décrispation sociale. Au Niger, ce système de cousinage à plaisanterie se pratique entre différentes ethnies du pays.

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  • Tamikrest

    Le Sahara, ça arrache

    28/05/2010

    Un festival, un concert, un album : les Touaregs débarquent en France, à, Paris, dès ce week-end. Pas besoin d'être météorologue pour prévoir une formidable canicule : présentation en texte et nombreuses vidéos.

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  • Les résultats de la dernière enquête

     

    crise alimentaire

    22,2% de la population nigérienne en insécurité alimentaire sévère, soit 3,3 millions de personnes. 25,5% de la population, soit 3,8 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire modérée. En somme, l’insécurité alimentaire sévère et modérée affecte 47,7% de nigériens, soit 7,2 millions de personnes. Ce sont les chiffres issus de l’enquête initiée en avril dernier par le gouvernement sur la sécurité alimentaire des ménages en milieux urbain et rural.

    Ces résultats ont été transmis à la Commission mixte de concertation Etat-donateurs (CMC), réunie en session extraordinaire le mercredi 19 mai dernier, sous la présidence du premier ministre, Mahamadou Danda. Plus spécifiquement, il ressort de cette enquête que les régions les plus touchées par l’insécurité alimentaire sévère en termes de proportion par rapport à leur population sont : Maradi (29,3%) ; Tahoua (24,4%) ; Tillabéry (24,0%), suivies de Diffa (15,6%) ; Zinder (14,9%) ; Dosso (12,8%) et la périphérie de Niamey (6,5%).

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